L'enquête sur la fusillade dans une Église du Texas, qui a fait 26 victimes, relance malheureusement la problématique de San Bernardino. En effet, le FBI a tenté d'analyser le smartphone portable du tireur et se trouve dans l'impossibilité de déverrouiller ce dernier pour accéder à ses données.
Lorsqu'il leur a été demandé le modèle de téléphone, les Fédéraux ont tout simplement refusé d'en dire plus. Ainsi Christopher Combs, Agent Spécial, a indiqué ne pas vouloir décrire le téléphone parce que je ne veux pas dire à tous les « bad guys » quel appareil acheter, pour anéantir nos efforts d'essayer de maintenir la justice.
Pour autant, selon le Washington Post (ndlr : sous réserve de confirmation), il s'agirait bien d’un iPhone, ce qui aurait été dévoilé par un employé du FBI et Apple se serait mise en contact avec le Bureau, et ce, de sa propre initiative. Le journal déclare également que les experts du laboratoire du FBI à Quantico, en Virginie, essaient de déterminer s'il existe d'autres méthodes pour accéder aux données du téléphone, telles que des sauvegardes de stockage dans le Cloud ou des ordinateurs portables.
En effet, dans plusieurs affaires (impliquant notamment des enceintes connectés), il avait été plus facile pour les forces de l’ordre d’obtenir un mandat pour récupérer les données sur le cloud que de pouvoir forcer les appareils concernés.
