Face ID : l'accès des développeurs iOS aux données personnelles inquiète les lobbies
Par Laurence - Publié le
La sortie de l'iPhone X aidant, les médias -même généralistes- se plongent dans les méandres techniques du nouveau smarpthone à la Pomme. Aujourd'hui, Reuters en a profité pour se pencher à nouveau sur la reconnaissance faciale. En septembre dernier, Apple a reçu les félicitations de certains experts informatique, notamment chargés de s'assurer que les données faciales récoltées par Face ID et utilisées pour débloquer le nouvel iPhone X seraient stockées en toute sécurité sur le téléphone.
Mais une vague d'inquiétude a surgi concernant la confidentialité des données puisque des milliers de développeurs d'applications auraient accès aux données faciales afin de créer des fonctionnalités pour leurs applications, ce à quoi Apple a répondu que les données sensibles restaient stockées dans l'iPhone X. Plusieurs groupes de protection de la vie privée tels que l'American Civil Liberties Union et le Center for Democracy and Technology ne semblent pas satisfait de cette réponse.
En effet, selon la documentation fournie par Apple aux chercheurs en sécurité, les données disponibles pour les développeurs ne peuvent pas déverrouiller un téléphone, ce processus reposant sur une représentation mathématique du visage et non sur une carte visuelle de celui-ci.
Jay Stanley, analyste politique senior à l'American Civil Liberties Union a déclaré que
Pour tous ces experts, il reste (juridiquement) primordial que les développeurs obtiennent
Malheureusement, les experts s'inquiètent toujours car le risque zéro n'existe pas. Pour eux rien ne peut garantir totalement le procédé de développeurs indélicats. Le principal mécanisme de contrôle reste évidemment la menace de suppression des applications de l'App Store et l'examen préalable subis par toutes les applications. Mais la société ne passe pas en revue le code source de toutes les applications, se basant plutôt sur des vérifications aléatoires ou des plaintes.
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Mais une vague d'inquiétude a surgi concernant la confidentialité des données puisque des milliers de développeurs d'applications auraient accès aux données faciales afin de créer des fonctionnalités pour leurs applications, ce à quoi Apple a répondu que les données sensibles restaient stockées dans l'iPhone X. Plusieurs groupes de protection de la vie privée tels que l'American Civil Liberties Union et le Center for Democracy and Technology ne semblent pas satisfait de cette réponse.
En effet, selon la documentation fournie par Apple aux chercheurs en sécurité, les données disponibles pour les développeurs ne peuvent pas déverrouiller un téléphone, ce processus reposant sur une représentation mathématique du visage et non sur une carte visuelle de celui-ci.
Jay Stanley, analyste politique senior à l'American Civil Liberties Union a déclaré que
les problèmes de confidentialité liés à l'utilisation des technologies de reconnaissance faciale pour déverrouiller le téléphone ont été exagérés. Les vrais problèmes de confidentialité concernent l'accès par des développeurs tiers.
Pour tous ces experts, il reste (juridiquement) primordial que les développeurs obtiennent
le consentement libre et éclairédes utilisateurs avant tout accès à ce type de données, et encore, ils ne peuvent le faire que pour une fonctionnalité légitime d'une application, dans le respect des CGV d'Apple.
Malheureusement, les experts s'inquiètent toujours car le risque zéro n'existe pas. Pour eux rien ne peut garantir totalement le procédé de développeurs indélicats. Le principal mécanisme de contrôle reste évidemment la menace de suppression des applications de l'App Store et l'examen préalable subis par toutes les applications. Mais la société ne passe pas en revue le code source de toutes les applications, se basant plutôt sur des vérifications aléatoires ou des plaintes.
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