Le site de location à court terme Airbnb a déclaré qu'il avait proposé à Paris et à d'autres grandes villes françaises de créer des "limites automatiques" sur son site, pour s'assurer que ses utilisateurs ne louent pas au-delà de la limite légale de 120 jours par an pour une résidence principale en France. Il s'agit là d'une alternative à l'obligation de déclaration en mairie de leurs utilisateurs.
En effet, selon une décision du Conseil Municipal de la capitale, les personnes mettant à disposition leurs appartements sur des sites de location à court terme -tels que Airbnb- devront s'enregistrer auprès de la mairie. La décision a été plutôt bien accueillie par les professionnels de l’hôtellerie, qui considèrent le service comme une concurrence déloyale.
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Nous avions proposé à Paris et à d'autres grandes villes françaises une alternative à l'inscription avec le blocage automatique à 120 nuits de logement sur Airbnb afin d'éviter l'utilisation professionnelle cachée (du service), a déclaré Aurelien Perol (porte-parole de la firme) à Reuters. Airbnb a déclaré qu'il se conformera à la décision de la ville de Paris, mais que sa solution aurait été plus efficace et moins coûteuse que celle choisie.
Face à un lobbying intense de l'industrie hôtelière française, la plateforme a toutefois souligné qu'elle a contribué au développement du tourisme en France et a été une source de revenus supplémentaires pour de nombreuses familles parisiennes. Avec 350 000 listes, la France est le deuxième plus grand marché d'Airbnb après les États-Unis, et Paris, la ville la plus visitée au monde, avec un marché unique de 65 000 logements.
