Tony Fadell : "le prochain iPhone ne sera pas un téléphone"
Par Laurence - Publié le
Selon lui, le prochain iPhone ne sera pas du tout un téléphone. En fait, il espère que celui-ci sera passionnant, mais il regrette la guerre des tailles des smartphones actuels, à l’image de ce qui est arrive aux ordinateurs.
Où pensez-vous que le genre d'innovation qui a produit l'iPhone se passe aujourd'hui ? Il y a ces moments de génie intense dans la technologie, et l'iPhone était l'un d'entre eux. C'était une combinaison de matériel et de logiciel. Aujourd'hui, c’est une histoire de capteurs et d'IA, ce qui implique ce genre d'intelligence dans les objets et nous donne des appareils auto-pilotés, auto-volantes et autonome.
Par rapport à l’usage du téléphone au quotidien (dans cinq ans), il espère que les gens passeront moins de temps avec leur smartphone. Il précise d’ailleurs :
pour ma famille, nous avons des dimanches sans technologie. Personne n'est autorisé à utiliser un écran. J'espère que dans l'avenir, lorsque vous arriverez à la porte de votre maison, vous retirerez vos chaussures, déposerez votre sac et laisserez votre téléphone à l’entrée.
Concernant son futur, il avoue travailler sur un projet -pour l’instant confidentiel- qu’il développerait en France (il précise que sa femme et lui suivent des cours de français). Il déclare également son admiration pour la French Tech et sur l’esprit entrepreneur qui y réside. Il cite pour exemple les implants cérébraux (Société Pixium) et le fait que cette technologie était déjà en test en France alors qu’elle n’est qu’un projet aux USA.
Sur la fin, il conclut en disant que son plus grand souci n'est pas l'IA mais les fausses informations. Comme Tim Cook qui considère cela comme le mal du siècle, il déclare :
Je m'inquiète de ces technologies qui vous permettent de programmer des personnes avec des virus. Vous n'avez pas besoin d'AI pour faire cela.A la question de savoir si la Silicon Valley a été complice dans la propagation de la désinformation, il rétorque -non sans ironie- au journaliste que
les médias sont également complices. Il revient à chaque chef d'entreprise, chaque technicien de se lever et dire : «Je ne vais pas y participer».
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