Le secret des origines de l'iPhone, le livre polémique avant même sa sortie
Par Laurence - Publié le
Le journaliste Brian Merchant a entrepris une quête assez particulière, celle de remonter aux origines de l'iPhone, et d'en livrer les secrets -à l'occasion des 10 ans de l'appareil- sous la forme d'un livre : The One Device: The secret history of the iPhone. À paraître le 20 juin (et disponible en France le 22 juin sous plusieurs formats), l'ouvrage se veut être une suite de révélations chocs concernant les coulisses du smartphone pommé qui ne font pas l’unanimité.
Certaines sont connues, d'autres moins : le recrutement des meilleurs ingénieurs, le culte du secret poussé à l'extrême, la déraison dans le travail avec d'innombrables heures supplémentaires, les méthodes managériales plus que contestées du grand patron, les altercations entre Phil Shiller et Steve Jobs ou les divergences d'opinions (décrites comme des véritables clashs de personnalités), les discussions interminables sur les détails, l’influence du Rzr etc...
Selon l'auteur, l'une des plus grandes forces d'Apple est de rendre sa technologie simple et facile à utiliser. À l'opposé, la conception de l'iPhone était tout sauf évidente, même si les ingénieurs se rejoignent pour affirmer que le processus était souvent fascinant.
Phil Schiller aurait surenchéri :
Brian Merchant insiste sur le côté mythique de l'iPhone : tous les intervenants se seraient accordés à penser qu'avant l'iPhone, les téléphones portables étaient sans intérêt, à la limite du déchet... Le dégoût aurait été à ce point généralisé que la réflexion était apparue inéluctable :
Parmi les acteurs du projet, Andy Grignon aurait décrit le moment où Steve Jobs découvre la fonction navigateur internet sur un des premiers prototypes, décrétant :
L’auteur décrit enfin une véritable guerre de religion entre l'équipe iPod et l'équipage Mac OS, et c’est sans doute le passage le plus contesté du livre. Lorsque la roue de l'iPod a été exclue et que le tactile a pris le dessus, la principale question était de savoir comment créer le système d'exploitation du téléphone, étape critique qui déterminerait si l'iPhone serait positionné comme un accessoire ou comme un ordinateur mobile.
L'un des premiers objectifs a été de démontrer que le "scrolling" -qui avait tant dérangé Jobs lors des premiers tests- fonctionnerait avec un OS simplifié. Selon Williamson, cela a permis d'emporter la décision :
Le nombre d'anecdotes est énorme. Pour autant avant même sa sortie, le livre subit de vives critiques de la part de Cupertino. Certains faits -notamment le rôle de Shiller concernant le clavier tactile- sont déjà vivement contestés et font l’objet d’un règlement de compte directement sur Twitter, notamment par Phil Shiller ou Tony Fadell, qui en appellent à l'auteur pour revoir sa copie. Ces derniers dénoncent les descriptions et les propos qu’ils jugent dégradants et inexacts.
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Certaines sont connues, d'autres moins : le recrutement des meilleurs ingénieurs, le culte du secret poussé à l'extrême, la déraison dans le travail avec d'innombrables heures supplémentaires, les méthodes managériales plus que contestées du grand patron, les altercations entre Phil Shiller et Steve Jobs ou les divergences d'opinions (décrites comme des véritables clashs de personnalités), les discussions interminables sur les détails, l’influence du Rzr etc...
Selon l'auteur, l'une des plus grandes forces d'Apple est de rendre sa technologie simple et facile à utiliser. À l'opposé, la conception de l'iPhone était tout sauf évidente, même si les ingénieurs se rejoignent pour affirmer que le processus était souvent fascinant.
Phil Schiller aurait surenchéri :
Et puis nous avons eu un grand succès appelé l'iPod. C'était le matériel iPod et le logiciel iTunes. Et cela a vraiment changé la vision de chacun vis à vis d'Apple, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise. Et les gens ont commencé à se demander : Eh bien, si vous pouvez avoir un gros succès avec l'iPod, que pouvez-vous faire d'autre? Et les gens suggéraient une idée : faites une caméra, faites une voiture, des choses folles.
Il n'y aurait pas eu d'iPhone sans iPod, aurait dit Tony Fadell.
Brian Merchant insiste sur le côté mythique de l'iPhone : tous les intervenants se seraient accordés à penser qu'avant l'iPhone, les téléphones portables étaient sans intérêt, à la limite du déchet... Le dégoût aurait été à ce point généralisé que la réflexion était apparue inéluctable :
Oh mon Dieu, nous devons nous en occuper et nettoyer ce marché aussi, pourquoi Apple ne fait-elle pas un téléphone ?
Parmi les acteurs du projet, Andy Grignon aurait décrit le moment où Steve Jobs découvre la fonction navigateur internet sur un des premiers prototypes, décrétant :
C'est une connerie. Je ne veux pas cela. Je sais que cela fonctionne, je l'ai bien compris, merci, mais c'est un truc de merde.
La fameuse Brasserie de l'hôtel Thoumieux, où les premières discussions auraient eu lieu... (image Guide Michelin)
L’auteur décrit enfin une véritable guerre de religion entre l'équipe iPod et l'équipage Mac OS, et c’est sans doute le passage le plus contesté du livre. Lorsque la roue de l'iPod a été exclue et que le tactile a pris le dessus, la principale question était de savoir comment créer le système d'exploitation du téléphone, étape critique qui déterminerait si l'iPhone serait positionné comme un accessoire ou comme un ordinateur mobile.
L'un des premiers objectifs a été de démontrer que le "scrolling" -qui avait tant dérangé Jobs lors des premiers tests- fonctionnerait avec un OS simplifié. Selon Williamson, cela a permis d'emporter la décision :
Nous n'allons pas avec l'équipe de l'iPod, nous allons avec OS X.Le logiciel pour l'iPhone aurait été alors construit par
la mafia NeXT de Scott Forstall(!), le matériel irait au groupe de Fadell et l'iPhone disposerait d'un écran tactile.
Le nombre d'anecdotes est énorme. Pour autant avant même sa sortie, le livre subit de vives critiques de la part de Cupertino. Certains faits -notamment le rôle de Shiller concernant le clavier tactile- sont déjà vivement contestés et font l’objet d’un règlement de compte directement sur Twitter, notamment par Phil Shiller ou Tony Fadell, qui en appellent à l'auteur pour revoir sa copie. Ces derniers dénoncent les descriptions et les propos qu’ils jugent dégradants et inexacts.
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