Une vague de pirates déferle sur Twitter (via une application tierce)
Par Laurence - Publié le
Ce matin, des centaines de comptes X ont été piratés et affichaient des messages de propagande en langue turque ainsi qu'une vidéo, critiquant l'Union Européenne et les Pays-Bas et évoquant le référendum constitutionnel du 16 avril. Parmi les victimes, figurent notamment Bercy (compte commun des ministères des finances et de l'économie), le Défenseur des droits, Médecins du monde, Amnesty International, Alain Juppé, Forbes, BBC, Nike...
Les comptes concernés seraient principalement des médias, des institutions ou des organisations mais auraient a priori en commun un nombre important d'abonnés et l'utilisation du logiciel Twitter Counter, un service destiné à mesurer l'audience sur le réseau social, hébergé également aux Pays-Bas.
Contactée par le Figaro, l'entreprise, qui a déjà été victime d'une attaque en novembre dernier, a répondu qu'elle ouvrait une enquête et qu'elle a bloqué temporairement la faculté de tweeter par son intermédiaire.
Il y a quelques minutes, Twitter a confirmé l'attaque et son origine :
Source
Les comptes concernés seraient principalement des médias, des institutions ou des organisations mais auraient a priori en commun un nombre important d'abonnés et l'utilisation du logiciel Twitter Counter, un service destiné à mesurer l'audience sur le réseau social, hébergé également aux Pays-Bas.
Contactée par le Figaro, l'entreprise, qui a déjà été victime d'une attaque en novembre dernier, a répondu qu'elle ouvrait une enquête et qu'elle a bloqué temporairement la faculté de tweeter par son intermédiaire.
Nous ne stockons par les mots de passe ou les informations bancaires de nos utilisateurs. Le risque est seulement de publier des tweets ou de suivre des nouvelles personnes, et ce problème est désormais contenu, précise son président.
Il y a quelques minutes, Twitter a confirmé l'attaque et son origine :
Nous avons rapidement localisé la source qui était limitée à une application tierce, avant de préciser que les autorisations accordées à cette application avaient été immédiatement retirées.
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