San Bernardino : le FBI sommé en justice de révéler le prix du déblocage de l'iPhone
Par Laurence - Publié le
Associated Press, Vice Media et Gannett viennent une nouvelles fois de saisir la justice dans l'affaire de l'iPhone du tireur de San Bernardino. Depuis des mois, les trois associations de presse demandent, au nom des contribuables américains, de connaître le contenu exact du dossier.
Comme nous vous l'avions déjà présenté en janvier dernier, le Bureau avait publié, un rapport de 100 pages -fortement censuré - sur son accord avec un tiers, embauché pour déverrouiller l'appareil. Ce dernier ne révélait pas grand chose, ni l'identité de l'homme, ni les moyens utilisés, ni le coût de l'intervention.
Le FBI n'a jamais confirmé les rumeurs, rapportant que le tiers serait la société israélienne Cellebrite ou le prix d'un million de dollars ou l'utilisation de techniques semi publiques.
Invoquant la Constitution, les trois associations estiment en effet que les américains ont le droit de savoir, c'est à dire de connaître l'identité du tiers susceptible de compromettre la sécurité numérique, les moyens techniques utilisés et l'utilisation des fonds publics. Cela pourrait être résumé en trois mots : qui, comment, combien.
Source
(extrait du communiqué des demandeurs)
While it is undisputed that the vendor developed the iPhone access tool, the government has identified no rational reason why knowing the vendor's identity is linked in any way to the substance of the tool, much less how such knowledge would reveal any information about the tool's application.
Release of this information goes to the very heart of the Freedom of Information Act's purpose, allowing the public to assess government activity - here, the decision to pay public funds to an outside entity in possession of a tool that can compromise the digital security of millions of Americans.
While it is undisputed that the vendor developed the iPhone access tool, the government has identified no rational reason why knowing the vendor's identity is linked in any way to the substance of the tool, much less how such knowledge would reveal any information about the tool's application.
Release of this information goes to the very heart of the Freedom of Information Act's purpose, allowing the public to assess government activity - here, the decision to pay public funds to an outside entity in possession of a tool that can compromise the digital security of millions of Americans.
Comme nous vous l'avions déjà présenté en janvier dernier, le Bureau avait publié, un rapport de 100 pages -fortement censuré - sur son accord avec un tiers, embauché pour déverrouiller l'appareil. Ce dernier ne révélait pas grand chose, ni l'identité de l'homme, ni les moyens utilisés, ni le coût de l'intervention.
Le FBI n'a jamais confirmé les rumeurs, rapportant que le tiers serait la société israélienne Cellebrite ou le prix d'un million de dollars ou l'utilisation de techniques semi publiques.
Invoquant la Constitution, les trois associations estiment en effet que les américains ont le droit de savoir, c'est à dire de connaître l'identité du tiers susceptible de compromettre la sécurité numérique, les moyens techniques utilisés et l'utilisation des fonds publics. Cela pourrait être résumé en trois mots : qui, comment, combien.
Source