Le District Attorney de New York (équivalent du procureur en France), Cyrus Vance, vient de demander à Donald Trump de l'aider à créer une loi fédérale obligeant Apple et Google à débloquer leurs smartphones en cas de saisie. Cette demande intervient à la suite d'un rapport sur le chiffrement des smartphones et la sécurité publique, présenté par Vance, lors de l'ouverture du nouveau cyberlab de Manhattan.
Il désire, en effet, que la police puisse extraire toute information après avoir obtenu un mandat, comme c'était le cas en 2014. Ne rien faire à ce sujet constituera une course effrénée à l'armement entre l'industrie privée et la loi. La législation fédérale est notre seule chance de mettre de côté ces armes, a-t-il déclaré.
Ce dernier a également révélé avoir en sa possession plus de 400 iPhone légalement saisis, mais totalement inexploitables. Quarante-deux de ces appareils sont en relation avec des homicides ou des cas de tentative de meurtre et autant avec des crimes sexuels. L'argument mis en avant est -bien évidemment- un gain de temps pour résoudre les affaires s'ils avaient accès au contenu de ces téléphones.
A ce jour, Apple reste opposée à de telles démarches, qu'elle juge particulièrement attentatoires à la vie privée, comme dans l'affaire de l'iPhone du tireur de San Bernardino où elle avait refusé d'exécuter les demandes du FBI. Il reste à attendre -là encore- si le nouveau président suivra son plan de campagne ou pas.
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