La France relance le débat autour du chiffrement
Par Didier Pulicani - Publié le
On avait presque oublié l'affaire opposant Apple et le FBI, mais c'était sans compter sur le gouvernement français, qui tient à relancer le débat ces prochaines semaines.
Suites aux récentes attaques terroristes qui ont frappé le pays, Bernard Cazeneuve se dit préoccupé par le sujet et aimerait une
La France ne souhaite pas agir seule et le gouvernement aimerait que le sujet dépasse les frontières de l'Europe
Comme le note Le Monde, sauf à interdire tout chiffrement, les experts restent assez dubitatifs sur la question, les solutions envisagées ici et là remettant souvent en question la nature même de la sécurité des transferts de données requis sur internet. Certains redoutent déjà l'imposition de backdoors dans les logiciels ou l'obligation pour les constructeurs, de conserver des clés-maitre pour accéder aux contenus de leurs appareils. Une chose est sûre, vu le contexte, le sujet semble beaucoup trop sensible pour que la classe politique laisse les constructeurs et les éditeurs totalement libre en matière de chiffrement.
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Suites aux récentes attaques terroristes qui ont frappé le pays, Bernard Cazeneuve se dit préoccupé par le sujet et aimerait une
initiative européennecontre le chiffrement.
C’est une question centrale dans la lutte antiterroriste, beaucoup des messages échangés en vue de la commission d’attentats terroristes, le sont désormais par des moyens cryptésprécise le ministre, qui ne détaille en revanche pas les pistes envisagées.
La France ne souhaite pas agir seule et le gouvernement aimerait que le sujet dépasse les frontières de l'Europe
La France fera des propositions, j’en ai adressé un certain nombre à mon homologue allemand.précise le ministre. La domination américaine autour des produits électroniques grand public oblige en effet nos politiques à élever le débat à l'international.
Comme le note Le Monde, sauf à interdire tout chiffrement, les experts restent assez dubitatifs sur la question, les solutions envisagées ici et là remettant souvent en question la nature même de la sécurité des transferts de données requis sur internet. Certains redoutent déjà l'imposition de backdoors dans les logiciels ou l'obligation pour les constructeurs, de conserver des clés-maitre pour accéder aux contenus de leurs appareils. Une chose est sûre, vu le contexte, le sujet semble beaucoup trop sensible pour que la classe politique laisse les constructeurs et les éditeurs totalement libre en matière de chiffrement.
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