On se souvient que suite à un rapport rendu par le Department of Justice, Bruce Sewell, avocat d'Apple, avait organisé une conférence téléphonique avec une poignée de journalistes pour accuser le DoJ de chercher à vilipender l'entreprise sans fondement. Les représentants de la firme avaient jusqu'au 15 mars pour fournir une réponse formelle aux autorités dont voici la teneur.
Apple accuse notamment le FBI de vouloir réécrire l'histoire et utiliser l'All Writs Act, qui autorise les tribunaux fédéraux à entamer toutes les procédures nécessaires dans leur juridiction, comme une baguette magique toute puissante pour forcer la firme à débloquer l'iPhone du tireur de la fusillade de San Bernardino.
Une nouvelle fois, les responsables affirment que le FBI souhaite l'obliger à mettre de côté ses croyances, ce qui est profondément injurieux selon eux. C'est le travail des tribunaux et défendre jalousement les libertés civiles, de réaffirmer la primauté de la loi et de rejeter les dérives du gouvernement peut-on lire dans la réponse officielle d'Apple.
Cette dernière contient également une citation de Craig Federighi, responsable des logiciels de la Pomme : Apple a conçu l'iPhone avec la sécurité des utilisateurs en tête. Je crois comprendre qu'Apple n'a jamais travaillé avec aucune agence gouvernement, d'aucun pays, pour créer une "porte dérobée" dans aucun de nos produits ou services affirme-t-il. On a hâte de voir si le sujet sera évoqué lundi lors de la prochaine keynote.
