L'app Messenger de Facebook n'a montré qu'1% de son potentiel
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Telles sont en tous cas les ambitions des responsables de Facebook, qui expliquent cette semaine à Wired que le service est
fini à 1%, et que Messenger se destine à être
une application pour tout.
Un jour, il y aura des sociétés qui reposeront sur Messenger, et nous sommes au commencement de cet écosystème, annonce Julien Codorniou, responsable des partenariats pour le réseau social, en insistant sur la volonté de la compagnie de voir Messenger devenir une plateforme incontournable pour les professionnels.
Le service de messagerie pourrait notamment permettre aux commerçants de communiquer avec leurs clients, proposer aux particuliers de réserver une table au restaurant, de partager une bonne adresse avec leurs proches, ou encore de commander des fleurs ou de rembourser leurs amis.
Le développement rapide de Messenger pourrait en outre faire de l'ombre à des géants comme Apple ou Google. Fort de 700 millions d'utilisateurs (et le double sur Facebook), l'application serait en effet susceptible de griller la priorité aux principales plateformes mobiles auprès des développeurs. À plus ou moins court terme, les créateurs d'apps pourraient ainsi privilégier une extension pour Messenger à une application native pour iOS ou Android.
En outre, Facebook pourrait attaquer Google dans un domaine sensible : le shopping. Le réseau social a en effet levé un coin du voile sur ses ambitions dans ce domaine, à savoir la création d'une section dédiée aux achats, avec la possibilité pour les entreprises de mettre en avant leurs produits via des annonces sponsorisées.