iPhone 6s vs iPhone 6 : nos comparatifs de performances (vidéo)
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Apple jouit dans ce domaine d'une certaine avance sur ses concurrents depuis quelques années, et la pression est donc grande pour présenter des performances toujours plus impressionnantes sur ses téléphones pour continuer à faire la course en tête.
De plus, la firme ne propose qu'une mise à jour de ses smartphones par an. Elle se doit donc de frapper un grand coup afin de conserver sa position de leader une année supplémentaire.
Ainsi, la Pomme a une nouvelle fois annoncé ses chiffres :
L'iPhone 6s embarque une puce A9 cadencée à 1,85Ghz contre un modèle A8 à 1,40Ghz pour l'iPhone 6. Une nouvelle fois, la firme, qui conçoit elle-même ses puces, a fait le choix de travailler sur la synergie hardware / software de ses appareils.
Rester sur une stratégie bi-coeur lui permet également d'avoir un meilleur rapport rapport puissance / consommation. De plus, iOS reste pour le moment bien adapté à une architecture bi-coeurs mais les choses pourraient changer à l'avenir avec la montée en puissance du multi-tâche sur les appareils mobiles d'Apple.
Après un léger tassement de la courbe l'année dernière, Apple refait un bond en avant, avec cette puce A9 qui s'avère effectivement bien plus véloce que l'A8 de l'iPhone 6, dont les performances étaient déjà très honorables. On constate notamment une belle amélioration des performances en simple coeur, comparable au passage de l'iPhone 5 à l'iPhone 5s.
Si Apple partage la production de ces puces entre TSMC et Samsung, ces deux fournisseurs ne fabriquent pas exactement les mêmes modèles : celui de l'entreprise taïwanaise mesure 104,5mm2 contre 96mm2 pour celui de la firme coréenne. D'après les premières études, la puce de TSMC gravée à 16nm équiperait 50% des iPhone 6s Plus, et 3/4 des iPhone 6s. Difficile de savoir pour le moment, si ces différences ont un impact sur les performances du téléphone ou son autonomie.
D'après nos observations, le cru 2015 est donc légèrement plus rapide à lancer des applications. En revanche, plus les traitements à effectuer sont lourds (traitement vidéo sur ou au lancement de jeux), plus l'iPhone 6s se démarquera de son prédécesseur.
En outre, on ne remarque pas spécialement de surchauffe ou de limitation lorsqu'on pousse l'iPhone 6s dans ses retranchements. En revanche, quelques
Malheureusement, les améliorations du GPU avaient été absorbées par les nouvelles résolutions d'écran l'année dernière. Le gain observé sur l'iPhone 6 était de l'ordre de 25% et on obtenait même une fluidité plus intéressante sur l'iPhone 5s que sur l'iPhone 6 Plus.
Cette année, le GPU a une nouvelle fois été amélioré et se révèle presque deux fois plus rapide que celui de l'iPhone 6, ce qui au passage permet de creuser l'écart avec l'iPhone 5s. Une nouvelle fois, la version 5,5" obtient des performances moins intéressantes que son homologue 4,7", puisqu'iOS réalise ses rendus en 2208x1242 pour ensuite les ramener à l'échelle de l'écran.
Avec l'arrivée de la 4K, l'accès disque est également plus rapide sur l'iPhone 6s, ce qui permet un chargement accéléré des textures comme on peut le voir sur , une magnifique application présentée à la WWDC l'an dernier. Ainsi, si l'iPhone 6 stagnait autour des 160Mo/s en lecture et 50Mo/s en écriture, le modèle de cette année atteint sans problème les 310Mo/s en lecture et 85Mo/s en écriture.
Tout ceci reste cependant à relativiser car les jeux ne sont pas forcément à pleine résolution et les éditeurs peuvent toujours conserver de bonnes performances sur l'iPhone 6s Plus en bâtissant leurs rendus à des résolutions plus faibles, quitte à perdre un peu de finesse sur les textures.
Comme d'habitude, les éditeurs se retrouvent dans l'obligation d'optimiser leurs jeux pour la nouvelle génération d'iPhone. Ainsi, si tournait à merveille jusqu'à présent, on se retrouve avec des textures manquantes et des bandes de couleur sur les bords de l'écran de l'iPhone 6s.
Si on imagine que les titres les plus populaires bénéficieront rapidement d'une mise à jour, d'autres, comme n'ont pas évolué depuis longtemps. Les cinématiques sont donc toujours aussi dégradées depuis notre dernier test. Changer d'iPhone, c'est donc aussi prendre le risque de ne plus pouvoir profiter de son jeu préféré, ou voir des titres se remettre à tourner sans problème,
Si les iPhone 6s sont les premiers à être fournis avec 2 Go de RAM, ce ne sont pas les premiers appareils mobiles d'Apple à en bénéficier.
C'est également le cas de l'iPad Air 2, présenté l'année dernière, et de l'iPad mini 4. Lors de notre test, nous avions déjà eu le plaisir d'apprécier les bénéfices procurés par ce giga supplémentaire.
Comme nous vous le rapportions, c'est sur Safari que se fait réellement la différence. Auparavant, l'iPhone devait régulièrement éjecter des pages de sa mémoire pour les recharger plus tard. Les utilisateurs se retrouvaient donc contraints d'attendre, de retrouver leur position sur la page et si par malheur leur connexion n'était plus disponible, ils n'avaient plus accès aux données jusqu'à nouvel ordre.
Ce nouveau cru sera donc en mesure de gérer bien plus d'onglets en parallèle, sans avoir à les recharger. De même, on pourra garder davantage d'applications ouvertes et passer de l'une à l'autre sans avoir à attendre. Ces 2Go de RAM apportent donc un vrai gain de temps et surtout, une bien meilleure expérience utilisateurs.
Et vous, que pensez-vous des performances de l'iPhone 6s ?
De plus, la firme ne propose qu'une mise à jour de ses smartphones par an. Elle se doit donc de frapper un grand coup afin de conserver sa position de leader une année supplémentaire.
Ainsi, la Pomme a une nouvelle fois annoncé ses chiffres :
la puce A9 avec architecture 64 bits digne d’un ordinateur de bureau a été spécialement conçue pour l’iPhone 6s. Avec des performances graphiques et de traitement respectivement 90 % et 70 % plus rapides, vous allez pouvoir profiter à fond de vos apps et jeux les plus exigeantsaffirme-t-elle. Est-ce à dire qu'on pourra gérer toutes les tâches qu'on réserve habituellement à un ordinateur de bureau avec l'iPhone ? C'est ce que nous allons voir tout de suite en commençant par quelques tests empiriques.
Magnéto Serge !
Un bond en avant sur le CPU
L'iPhone 6s embarque une puce A9 cadencée à 1,85Ghz contre un modèle A8 à 1,40Ghz pour l'iPhone 6. Une nouvelle fois, la firme, qui conçoit elle-même ses puces, a fait le choix de travailler sur la synergie hardware / software de ses appareils.
Rester sur une stratégie bi-coeur lui permet également d'avoir un meilleur rapport rapport puissance / consommation. De plus, iOS reste pour le moment bien adapté à une architecture bi-coeurs mais les choses pourraient changer à l'avenir avec la montée en puissance du multi-tâche sur les appareils mobiles d'Apple.
Après un léger tassement de la courbe l'année dernière, Apple refait un bond en avant, avec cette puce A9 qui s'avère effectivement bien plus véloce que l'A8 de l'iPhone 6, dont les performances étaient déjà très honorables. On constate notamment une belle amélioration des performances en simple coeur, comparable au passage de l'iPhone 5 à l'iPhone 5s.
Si Apple partage la production de ces puces entre TSMC et Samsung, ces deux fournisseurs ne fabriquent pas exactement les mêmes modèles : celui de l'entreprise taïwanaise mesure 104,5mm2 contre 96mm2 pour celui de la firme coréenne. D'après les premières études, la puce de TSMC gravée à 16nm équiperait 50% des iPhone 6s Plus, et 3/4 des iPhone 6s. Difficile de savoir pour le moment, si ces différences ont un impact sur les performances du téléphone ou son autonomie.
D'après nos observations, le cru 2015 est donc légèrement plus rapide à lancer des applications. En revanche, plus les traitements à effectuer sont lourds (traitement vidéo sur ou au lancement de jeux), plus l'iPhone 6s se démarquera de son prédécesseur.
En outre, on ne remarque pas spécialement de surchauffe ou de limitation lorsqu'on pousse l'iPhone 6s dans ses retranchements. En revanche, quelques
lagspeuvent être observés lors d'enregistrements en 4K, mais on restera à un niveau en deçà de ce que nous avons constaté avec le OnePlus 2. On imagine que les choses s'arrangeront l'année prochaine.
Un GPU plus rapide, mais des jeux à adapter
Malheureusement, les améliorations du GPU avaient été absorbées par les nouvelles résolutions d'écran l'année dernière. Le gain observé sur l'iPhone 6 était de l'ordre de 25% et on obtenait même une fluidité plus intéressante sur l'iPhone 5s que sur l'iPhone 6 Plus.
Cette année, le GPU a une nouvelle fois été amélioré et se révèle presque deux fois plus rapide que celui de l'iPhone 6, ce qui au passage permet de creuser l'écart avec l'iPhone 5s. Une nouvelle fois, la version 5,5" obtient des performances moins intéressantes que son homologue 4,7", puisqu'iOS réalise ses rendus en 2208x1242 pour ensuite les ramener à l'échelle de l'écran.
Avec l'arrivée de la 4K, l'accès disque est également plus rapide sur l'iPhone 6s, ce qui permet un chargement accéléré des textures comme on peut le voir sur , une magnifique application présentée à la WWDC l'an dernier. Ainsi, si l'iPhone 6 stagnait autour des 160Mo/s en lecture et 50Mo/s en écriture, le modèle de cette année atteint sans problème les 310Mo/s en lecture et 85Mo/s en écriture.
Tout ceci reste cependant à relativiser car les jeux ne sont pas forcément à pleine résolution et les éditeurs peuvent toujours conserver de bonnes performances sur l'iPhone 6s Plus en bâtissant leurs rendus à des résolutions plus faibles, quitte à perdre un peu de finesse sur les textures.
Comme d'habitude, les éditeurs se retrouvent dans l'obligation d'optimiser leurs jeux pour la nouvelle génération d'iPhone. Ainsi, si tournait à merveille jusqu'à présent, on se retrouve avec des textures manquantes et des bandes de couleur sur les bords de l'écran de l'iPhone 6s.
Si on imagine que les titres les plus populaires bénéficieront rapidement d'une mise à jour, d'autres, comme n'ont pas évolué depuis longtemps. Les cinématiques sont donc toujours aussi dégradées depuis notre dernier test. Changer d'iPhone, c'est donc aussi prendre le risque de ne plus pouvoir profiter de son jeu préféré, ou voir des titres se remettre à tourner sans problème,
comme par magie.
Safari ne recharge plus les pages !
Si les iPhone 6s sont les premiers à être fournis avec 2 Go de RAM, ce ne sont pas les premiers appareils mobiles d'Apple à en bénéficier.
C'est également le cas de l'iPad Air 2, présenté l'année dernière, et de l'iPad mini 4. Lors de notre test, nous avions déjà eu le plaisir d'apprécier les bénéfices procurés par ce giga supplémentaire.
Comme nous vous le rapportions, c'est sur Safari que se fait réellement la différence. Auparavant, l'iPhone devait régulièrement éjecter des pages de sa mémoire pour les recharger plus tard. Les utilisateurs se retrouvaient donc contraints d'attendre, de retrouver leur position sur la page et si par malheur leur connexion n'était plus disponible, ils n'avaient plus accès aux données jusqu'à nouvel ordre.
Ce nouveau cru sera donc en mesure de gérer bien plus d'onglets en parallèle, sans avoir à les recharger. De même, on pourra garder davantage d'applications ouvertes et passer de l'une à l'autre sans avoir à attendre. Ces 2Go de RAM apportent donc un vrai gain de temps et surtout, une bien meilleure expérience utilisateurs.
Et vous, que pensez-vous des performances de l'iPhone 6s ?