Surface Pro 3 : Microsoft donne-t-il quelques leçons à l'iPad ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Même si Microsoft arrive après la guerre, sa stratégie a le mérite de sortir des usages iOS/Android, essentiellement consultatifs et pas toujours taillés pour la production. Redmond présente ce soir sa Surface Pro 3, une tablette tournant sous processeur Intel et permettant de
vraimenttravailler. Précisons d'ailleurs que la tablette fait tourner Windows et est capable d'exécuter des programmes
desktop, destinés aux PC traditionnels :
Tout d'abord, parlons poids : la nouvelle tablette est plus légère qu'un MacBook Air 13" (Elle pèse 800 grammes). Il faut ainsi rajouter un iPad Air sur la balance pour dépasser un peu son poids :
Dotée d'une dalle de 12", elle dispose d'un nouveau système de fixation qui permet de l'utiliser (dixit Microsoft) comme un portable traditionnel. Le clavier est notamment plus rigide et les touches sont plus agréables à la frappe :
Steve Jobs se moquait des stylets, mais force est de constater qu'il y a toujours une demande des utilisateurs, le Galaxy Notes de Samsung en est une belle illustration. Ici, Redmond propose un stylet assez design qui permet de prendre des notes et même de corriger ses documents à la main :
Précisons que le clavier contient un trackpad, et que l'appareil permet donc de contrôler un pointeur à l'écran.
Enfin, les prix sont assez concurrentiels, dès lors qu'on compare la tablette à un ultra-portable et non à une tablette.
C'est d'ailleurs là que la comparaison s'arrête avec l'iPad. La Surface est-elle vraiment une tablette, un ordinateur portable ou un hybride ? Ses dimensions se positionnent entre les deux, mais les usages s'orientent plutôt vers une utilisation productive, que l'on retrouve avec un MacBook Air.
Enfin, on ne pouvait s'en empêcher, mais il était assez comique de voir les journalistes sur place en train de prendre leurs notes en grande majorité avec un MacBook Air sur les genoux :