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Les iPhone qui font crasher les avions : la légende urbaine prendra bientôt fin

Par Didier Pulicani - Publié le

Nick Bilton, du New York Times, est passablement énervé contre l'aviation civile. Pour lui, l'interdiction d'allumer un appareil durant le décollage ou l'atterrissage relève de l'aberration pure et simple.

Les iPhone qui font crasher les avions : la légende urbaine prendra bientôt fin


Vous avez tous entendu la fameuse phrase Nous allons décoller, merci d'éteindre tous vos appareils électroniques. Pas toujours suivie, la consigne reste d'ailleurs en vigueur au décollage et à l'atterrissage malgré le mode avion activé. Sur certains vols courts (moins d'une heure), il est parfois presque impossible d'utiliser son iPad ! Comme le rapporte le journaliste, fréquemment, des passagers peu coopératifs refusent d'éteindre leur téléphone, et obligent le personnel naviguant à solliciter les autorités ou à employer la manière forte, une situation désagréable pour tout le monde et passablement couteuse.

Depuis peu, les iPad sont pourtant utilisés comme manuel de vol à temps plein dans les cockpits. La chose a même été techniquement validée par les autorités de contrôle, si bien que Bilton a interrogé la FAA quant à l'extension de ce droit aux passagers. Manque de chance, on lui répond grosso-modo que pour un iPad ça va, mais c'est quand il y en a plusieurs que ça pose des problèmes. Le journaliste a demandé l'avis d'un spécialiste en électronique (du EMT Labs), qui affirme qu'il n'y a aucune différence d'émission radio entre 1 et 200 iPad. L'énergie électro-magnétique ne s'additionne pas comme ça ! retoque le chercheur.

Finalement, Bilton termine son enquête sur une note plutôt positive : la pression du public pousse les politiques à se pencher enfin sérieusement sur la question et il semble que l'autorisation de lire son Kindle durant le décollage devrait être bientôt accordée, d'ici une bonne année si tout va bien.

Sur le fond, Bilton évoque le sacro-saint principe de précaution, inhérent à nos sociétés modernes. Si le risque qu'un iPad perturbe les commandes de vol n'a jamais été démontré, personne ne veut pour autant prendre la responsabilité de changer la règlementation.