Quand l'iPad devient obligatoire au collège
Par Didier Pulicani - Publié le
Cela fait des années que l'on cherche à alléger le poids des cartables, ce qui, depuis la sortie de l'iPad, est devenu techniquement envisageable.
En Belgique, les 710 élèves du collège Sint-Pieter et de l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont eu cette chance : la direction de l'établissement a décidé de remplacer manuels scolaires et classeurs par une tablette d'Apple. Seulement voilà, pour des questions d'organisation, c'est un iPad et uniquement un iPad que les parents devront acheter à leurs enfants.
Vous vous en doutez, il y a donc parmi ces derniers, un certain nombre de contestataires : prix élevé, choix imposé... Pourtant, l'école avait anticipé, en proposant une location de l'appareil à 40 euros par quadrimestre (soit 120 euros l'année). Une sorte de crédit puisqu'au bout de 3 ans de location, l'élève conservait l'appareil.
Comme le précise la RTBF, la chose serait impossible en communauté francophone, où une école ne peut imposer des frais fixes aux élèves. En France, il y a fort à parier qu'une telle initiative verrait aussi sa levée de boucliers tant sur le prix que sur le choix imposé.
Et les élèves, qu'en pensent-ils ? Étonnamment, la presse locale n'a pas jugé bon d'interroger les principaux intéressés.
Merci Marc
En Belgique, les 710 élèves du collège Sint-Pieter et de l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont eu cette chance : la direction de l'établissement a décidé de remplacer manuels scolaires et classeurs par une tablette d'Apple. Seulement voilà, pour des questions d'organisation, c'est un iPad et uniquement un iPad que les parents devront acheter à leurs enfants.
Vous vous en doutez, il y a donc parmi ces derniers, un certain nombre de contestataires : prix élevé, choix imposé... Pourtant, l'école avait anticipé, en proposant une location de l'appareil à 40 euros par quadrimestre (soit 120 euros l'année). Une sorte de crédit puisqu'au bout de 3 ans de location, l'élève conservait l'appareil.
Comme le précise la RTBF, la chose serait impossible en communauté francophone, où une école ne peut imposer des frais fixes aux élèves. En France, il y a fort à parier qu'une telle initiative verrait aussi sa levée de boucliers tant sur le prix que sur le choix imposé.
Et les élèves, qu'en pensent-ils ? Étonnamment, la presse locale n'a pas jugé bon d'interroger les principaux intéressés.
Merci Marc