Les premiers tests de la tablette Amazon Fire sont publiés aujourd'hui. La tablette d'Amazon, construite autour d'un écran 7" 1024 x 600 pixels et d'une version remodelée d'Android 2.3, ressemble beaucoup extérieurement à un Playbook de RIM.
Rien n'est très impressionnant sur cette tablette niveau spécifications techniques : processeur Texas Instrument OMAP double cœur à 1 GHz, 512 Mo de RAM, 8 Go de stockage, pas de 3G, ni de GPS, ni de bluetooth. Là où l'engin s'avère fort séduisant, c'est au niveau de son prix, 199 $.
L'autonomie semble très bonne, en ligne avec les attentes et comparable à celle de l'iPad 2. Niveau écosystème, l'expérience de shopping est excellente, peut-être même plus "intégrée" que chez Apple. Il est vrai que c'est d'abord l'objectif de cette tablette que de permettre de faire son marché dans le vaste catalogue Amazon : ebooks, musique, fims et vidéos et logiciels.
Sur ce dernier point, cependant, la tablette dispose de son propre marché applicatif, moins bien fourni que l'Android Market. Android 2.3 oblige, la plupart des applications semblent être des versions "agrandies" d'applications pour smartphone Android. Petit déception aussi pour Silk, le navigateur censé être accéléré, de cette tablette. Amazon propose un système mixte pour le rendu des pages : celles-ci peuvent être totalement ou en partie rapatriés depuis les serveurs d'Amazon, afin d'en accélérer le chargement. D'après les tests, rien de très significatif. L'intérêt de Silk n'est peut-être pas là, mais plus, pour l'entreprise, dans l'historique de navigation ainsi concédé par l'utilisateur, qui permettra, après analyse de proposer des publicités très ciblées.
