Notre tour d'horizon des tablettes présentées au congrès mondial des technologies mobile ne saurait être complet sans une présentation en vidéo de la tablette de Motorola, la Xoom, laquelle doit en outre sortir dès jeudi 24 février. Vraiment mise en avant par Google, la tablette est censée être le prototype de la tablette Android 3 idéale.
Dans les faits, l'engin est construit autour d'un écran 10.1 pouces, affichant 1280x800 pixels, ainsi qu'un processeur Tegra 2 double cœurs de NVidia cadencé à 1 GHz. La Xoom est donnée pour une autonomie plutôt record de 10h en vidéo. Elle a été désignée meilleure tablette du salon. Lors de notre interview, le responsable de Motorola a refusé de nous indiquer le prix de vente du modèle 3G 32 Go (seule capacité disponible, mais présence d'un port SD Card permettant d'étendre le stockage). Celui-ci devrait être vendu 799 $.
L'ergonomie est celle d'Android 3.0, avec ses avantages - la souplesse - et ses inconvénients - un côté un peu confus de l'interface. Plus regrettable à notre sens, une relatif manque de réactivité, nettement perceptible dans notre vidéo. Une tablette se doit de réagir à toute sollicitation digitale en un clin d'œil et ce n'est pas toujours le cas sur cette Xoom, ce qui dégrade assez considérablement l'expérience. Des optimisations sont donc à attendre.
Second produit phare présenté par Motorola : un téléphone portable, l'Atrix présenté comme un véritable petit ordinateur une fois "docké" à un clavier et une souris en USB, et un écran externe (via HDMI).
L'idée est séduisante : votre smartphone peut se docker sur un dock audio/vidéo pour vous permettre, par exemple, de surfer sur un écran externe, ou de visionner un film. De même, un accessoire malin propose de transformer ce Atrix en ordinateur portable : un clavier, écran et trackpad accueille le téléphone, tandis que deux batteries lui assurent recharge et autonomie.
Dans les faits, l'expérience est encore un peu balbutiante : le pointeur curseur qui apparaît une fois le téléphone docké est imprécis, la vitesse n'est pas non plus au rendez-vous. Le smartphone embarque pourtant, lui aussi, un processeur double cœurs cadencé à 1 GHz. Cependant, nul doute que ce Atrix préfigure un des futurs possibles, celui où le smartphone, devenu surpuissant, peut se transformer en vrai ordinateur qu'on glisse dans sa poche. Sur ce projet, Motorola fait preuve d'une belle inventivité.
