iPad : vers des applications "Universelles" à tous les étages ?
Par La Rédaction - Publié le
Avec l'introduction de l'iPad, Apple a également remis au gout du jour l'
L'iPad a une surface d'écran cinq fois plus grande que celle de l'iPhone. Cette donnée est capitale au moment de la conception : peut-on raisonnablement imaginer concevoir une application similaire avec une telle différence d'écran ? Si l'idée générale peut être semblable au départ, il est évident que les possibilités offertes par l'iPad, en terme de place à l'écran, ou de vitesse d'exécution permettra de décupler les fonctions de certaines applications.
Les développeurs "purement iPhone", semblent assez tentés de réaliser une interface adaptée. Il est d'ailleurs probable que beaucoup passent par cette voie, avant de repenser vraiment leur programme en profondeur. Pour les
La question se pose : l'application iPad et son pendant iPhone forment-elles réellement une même application ?
Si le travail réalisé sur l'iPad surclasse largement les ressources engagées pour l'iPhone, comment positionner le prix de l'application ? Quel tarif sera le plus juste ? Pas sûr que les possesseurs d'iPhone aient envie de financer la version iPad. A l'inverse, une fois la version iPad achetée, pourquoi remettre la main au porte-monnaie pour la version iPhone ? Nous verrons comment les développeurs vont faire face à ce problème sans multiplier les différentes versions.
Difficile de savoir ce qu'a prévu Apple sur l'iTunes Store pour différencier (ou non) les applications spécifiquement conçues pour l'iPad. Ce paramètre pourrait s'avérer un facteur clé en terme de visibilité : l'iPhone restera majoritaire en terme de volume et un classement global noierait totalement les applications iPad et universelles dans les bas fonds de l'AppStore.
Pour des applications susceptibles de sortir sur les deux appareils, un vrai problème se pose : est-il bien raisonnable de mettre systématiquement dans un binaire iPhone, toutes les fonctionnalités et éléments d'interfaces de l'iPad ?
Si sur un Mac, avoir un programme un peu plus gros ne pose pas de problème particulier, la chose est bien différente sur l'iPhone. La fameuse barrière des 10Mo (ne permettant pas le téléchargement en 3G) est alors rapidement atteinte sur un binaire contenant des éléments d'interface s'exécutant en 1024x768 ! Par ailleurs, sans une gestion rigoureuse de la mémoire, l'iPhone pourrait se retrouver avec de nombreuses classes chargées en RAM et qui lui seraient totalement inutiles ! Si Apple documente clairement la chose (et avertit les développeurs de bien séparer les chargements), en pratique, c'est une autre histoire. Sur de l'embarqué, ce genre de
Et si les meilleures applications pour iPad ne venaient pas d'iPhone OS mais de... Mac OS X ?
Application Universelle, qui n'est pas sans rappeler le terme utilisé pour désigner les programmes compatibles Intel et PowerPC sur Mac OS X. Sur iPhone OS, elles désignent les applications capables d'être exécutées aussi bien sur iPhone, iPod Touch et iPad. Plus précisément, l'interface et les fonctionnalités s'adapteront en fonction de la taille de l'écran ou des capacités mises à disposition du programme. Apple recommande fortement aux développeurs de concevoir les applications de la sorte; cette méthode serait la plus transparente pour l'utilisateur, qui n'a pas à télécharger autant de versions qu'il n'a d'appareils.
Sur le papier, l'idée est excellente, mais les développeurs vont-ils jouer le jeu ?
L'iPad a une surface d'écran cinq fois plus grande que celle de l'iPhone. Cette donnée est capitale au moment de la conception : peut-on raisonnablement imaginer concevoir une application similaire avec une telle différence d'écran ? Si l'idée générale peut être semblable au départ, il est évident que les possibilités offertes par l'iPad, en terme de place à l'écran, ou de vitesse d'exécution permettra de décupler les fonctions de certaines applications.
Les développeurs "purement iPhone", semblent assez tentés de réaliser une interface adaptée. Il est d'ailleurs probable que beaucoup passent par cette voie, avant de repenser vraiment leur programme en profondeur. Pour les
vieux de la vieilledu Cocoa, tout ne sera pas aussi simple, et une bête adaptation ne sera sans doute pas pleinement suffisante. Dans une série de questions/réponses à des développeurs Mac/iPhone, la tendance suit cette réflexion.
De nombreuses applications iPhone ne vont pas faire la transition facilement, sans vraie réflexion de la manière de les re-concevoir.déclare Rory Prior de Thinkmac Software.
Avoir PCalc qui tourne sur l'iPad ne nécessite presque aucun effort. Pour le voir tourner de manière optimale, il va falloir réécrire toute l'interface ! Ironiquement, les applications qui sont le mieux dessinées pour fonctionner sur un petit écran, comme celui de l'iPhone, auront probablement le plus de difficultés à tourner sur l'écran de l'iPad !confirme James Thomson deTLA Systems.
Question de prix
La question se pose : l'application iPad et son pendant iPhone forment-elles réellement une même application ?
Si le travail réalisé sur l'iPad surclasse largement les ressources engagées pour l'iPhone, comment positionner le prix de l'application ? Quel tarif sera le plus juste ? Pas sûr que les possesseurs d'iPhone aient envie de financer la version iPad. A l'inverse, une fois la version iPad achetée, pourquoi remettre la main au porte-monnaie pour la version iPhone ? Nous verrons comment les développeurs vont faire face à ce problème sans multiplier les différentes versions.
Quid de la visibilité ?
Difficile de savoir ce qu'a prévu Apple sur l'iTunes Store pour différencier (ou non) les applications spécifiquement conçues pour l'iPad. Ce paramètre pourrait s'avérer un facteur clé en terme de visibilité : l'iPhone restera majoritaire en terme de volume et un classement global noierait totalement les applications iPad et universelles dans les bas fonds de l'AppStore.
Un problème de ressources
Pour des applications susceptibles de sortir sur les deux appareils, un vrai problème se pose : est-il bien raisonnable de mettre systématiquement dans un binaire iPhone, toutes les fonctionnalités et éléments d'interfaces de l'iPad ?
Si sur un Mac, avoir un programme un peu plus gros ne pose pas de problème particulier, la chose est bien différente sur l'iPhone. La fameuse barrière des 10Mo (ne permettant pas le téléchargement en 3G) est alors rapidement atteinte sur un binaire contenant des éléments d'interface s'exécutant en 1024x768 ! Par ailleurs, sans une gestion rigoureuse de la mémoire, l'iPhone pourrait se retrouver avec de nombreuses classes chargées en RAM et qui lui seraient totalement inutiles ! Si Apple documente clairement la chose (et avertit les développeurs de bien séparer les chargements), en pratique, c'est une autre histoire. Sur de l'embarqué, ce genre de
détailfait toute la différence. Un iPhone de base (non 3GS) ne possède pas plus de 30Mo de RAM disponible. Par ailleurs, les modèles à petite capacité (8Go) sont encore largement majoritaires et risquent de ne pas apprécier si chaque application venait à doubler de taille !
Une chance pour les applications Mac OS X ?
Et si les meilleures applications pour iPad ne venaient pas d'iPhone OS mais de... Mac OS X ?
Nous sommes vraiment très excités à propos de l'iPad, et nous envisageons de mettre à jour OmniFocus afin de tirer parti de ce grand écran. Nous envisageons aussi des adaptations de plusieurs de nos applications professionnelles, comme OmniGraffle.révèle Ken Case d'OmniGroup. Et la tendance pourrait bien être là : des applications productives, un AppStore qui réglerait le problème du piratage et de la visibilité, l'iPad pourrait signer le grand retour des applications
de bureau. Daniel Jalkut, de Red Sweater Software imagine même une fustion, à long terme, entre Mac OS X et iPhone OS.
Je ne vois pas Apple sortir un Mac OS X 10.10 [...] pourquoi pas un Apple TouchOS 1.0 par exemple !