Après mon coup de coeur 2024, il fallait bien présenter ma grosse déception de l'année ! En octobre, Apple a levé le voile sur l’iPad mini 7, un modèle compact mais ambitieux, mis en avant pour sa puce A17 Pro (prête pour Apple Intelligence) et, surtout, sa compatibilité avec l’Apple Pencil Pro. Intriguée par ces promesses, je me suis empressée de le tester… pour finalement faire face à une immense frustration !
De grands espoirs pour un petit modèle
Je trouve le format de l’iPad mini 7 vraiment séduisant. Son côté compact et léger en fait un appareil ultra-portable, parfait pour se glisser facilement dans un sac. En prime, il s’impose comme un excellent carnet de croquis numérique : idéal pour réaliser de petites colorisations improvisées sur un coin de table, que l’on peut ensuite peaufiner plus tard.
En outre, il est compatible avec le tout dernier stylet de Cupertino, l’Apple Pencil Pro. Celui-ci propose de nombreuses fonctions, notamment avec mes applications favorites pour le dessin, comme Procreate et Fresco. Toujours prêt à l’emploi, il est idéal pour capturer des idées ou réaliser des croquis spontanés à tout moment.
à peine plus grand qu’un Apple Pencil Pro !
Sur ces aspects, l’iPad mini semble difficile à battre. Mais le but est ici de vous révéler l'objet de ma déception. Son écran, bien que compact, n’est pas équipé de la technologie ProMotion. Et pour quelqu’un habitué à un iPad Pro, comme moi, la différence est flagrante : le manque de fluidité dans le rafraîchissement de l’écran se fait sentir. Cela peut réellement nuire à l’expérience, notamment pour les utilisateurs qui recherchent une précision optimale dans leurs traits.
Cela dit, cette limitation est une caractéristique bien connue de l’iPad mini. On sait à quoi s’attendre en l’achetant. Cependant, on aurait apprécié un petit effort de la part d’Apple, surtout face au véritable problème : le prix. À 609 euros pour le modèle de base avec 128 Go de stockage, cela reste insuffisant pour des applications gourmandes ou si vous souhaitez y stocker quelques films, photos ou vidéos.
Pour un usage plus serein, il faut donc compter 739 € pour 256 Go, ce qui est hors de prix (et c'est hors Apple Pencil Pro à 150 euros) ! On s’approche là du tarif de certains iPad Pro reconditionnés ou même neufs en promo, qui offrent un bien meilleur rapport qualité/prix pour les créatifs. À ce prix, on aurait donc apprécié d’autres améliorations, comme une puce M1/M2, du WiFi 7, un port Thunderbolt et des capacités de stockage en hausse.
Mais une grosse déception à l’arrivée
En définitive, je dois admettre ma déception face à cet iPad mini, bien trop onéreux au vu des maigres nouveautés proposées cette année. Apple a clairement placé la barre trop haut. Bien que son format en fasse un carnet de dessin potentiellement intéressant, le prix demandé ne le justifie tout simplement pas.
Certes, son format compact est pratique pour un usage nomade mais cela ne compense pas le reste. Son écran daté, limité à 60 Hz, manque cruellement de fluidité, ce qui n’est plus trop acceptable pour un appareil de cette gamme. L’absence de WiFi 7, dans une période où la connectivité avancée devient la norme, renforce l’impression d’un produit un peu à la traîne.
De très gros reflets en intérieur près d'une fenêtre
Le plus gros problème reste donc son prix : beaucoup trop élevé pour ce qu’il offre. Pour un tarif similaire, d’autres modèles d’iPad proposent des écrans de meilleure qualité, des performances supérieures et un plus grand confort d’utilisation. L’idée de l’utiliser comme carnet de croquis numérique est séduisante, mais elle est éclipsée par des concessions techniques qui ne justifient pas un tel investissement. En résumé, l’iPad mini 2024 semble plus être un produit de niche surévalué qu’un outil réellement compétitif (et c'est dommage car il tenait très bien dans mon sac).
