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Après Photoshop, Adobe dévoile sa version d’Illustrator pour iPad (pour 2020)

Par Laurence - Publié le

Après l’arrivée surprise -mais très attendue- de Adobe Photoshop hier soir, Adobe dévoile aujourd’hui la version d’Illustrator adaptée à l’iPad, une déclinaison qui sera présentée davantage à Adobe Max cette semaine.

On peut dire que le second semestre 2019 a été plutôt riche pour les apps dédiées à l’iPad (Adobe Fresco: Esquisse, Dessin et Adobe Premiere Rush: Vidéo), ce qui confirme ce partenariat très particulier entre l’éditeur et la firme de Cupertino dans le développement et l’émancipation de l’iPad. L’adaptation des éléments de sa Creative Suite renforce ainsi le positionnement en tant qu’ordinateur, au delà de la simple tablette.

Le programme de création graphique vectorielle devrait reprendre de nombreuses fonctionnalités de la version de bureau. Sur le papier, la démarche paraît identique à celle adoptée pour Photoshop -qui fait déjà grincer des dents.

Après Photoshop, Adobe dévoile sa version d’Illustrator pour iPad (pour 2020)


Avec la version bêta, l’app affiche une interface proche de Fresco -très claire et épurée contrairement aux couleurs anthracites de Photoshop. Cette dernière pourrait se révéler plus agréable et reposante au fil des heures, les menus sont d’ailleurs moins marqués (et aussi moins nombreux).

Sur la gauche, on trouve un menu vertical -là encore similaire à celui de Fresco- intégrant des fonctions de base (sélection, plumes, formes, couleurs, textes...). Pour l’instant, le panneau ne propose que six fonctions ce qui semble bien restreint pour une transposition à l’identique.

Sur la droite, on découvre une colonne avec les calques et les options qui varient en fonction des outils sélectionnés. De ce point de vue, la prise en main risque d’être un peu laborieuse et aucun des paramètres ne semble accessible directement, tout du moins sans faire plusieurs manipulations.



D’un premier abord, l’utilisation semble simple mais assez fastidieuse, avec un nombre restreint de fonctions. Mais on pourrait alors se demander si ces dernières seront suffisantes pour travailler comme sur un Mac, ou si au contraire l’expérience utilisateur devrait pâtir d’une trop grande simplification...

Il reste également à savoir si d’autres fonctions feront leur apparition au fil de l’eau pour enrichir ce programme. Enfin la question du prix reste entière même si un accès au CC paraît une condition indispensable (le compte peut être créé gratuitement mais l’utilisation pourrait être restreinte).