Benchs : l'iPad 5 est-il plus rapide que l'iPad Air 2 ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Par rapport à l'iPad Air 2 et son A8X tri-coeurs, il s'agit donc d'un modèle plus récent, qui intègre un coeur de moins mais avec des fréquences plus élevées (1,85Ghz sur l'A9 contre 1,5Ghz sur l'A9X). A l'arrivée, les performances sont donc comparables... si les applications utilisent tous les coeurs ! Tous les logiciels de benchs offrent en effet à peu près le même score (autour de 4100 sous GeekBench) en multi-coeur.
En revanche, en mono-core, l'iPad 5 devance son petit frère d'environ 30%. La différence n'est pas dingue, mais les traitements mono-threadés sont encore nombreux, notamment sur le web (JavaScript etc.). On se retrouve en fait avec des coeurs d'iPhone 6 sur l'iPad Air 2, contre des coeurs d'iPhone 6s sur l'iPad 5.
Pourtant à l'usage, il est assez difficile de différencier les deux tablettes. Les programmes qui réalisent de gros traitements (iMovie par exemple) sont généralement capables d'utiliser l'ensemble des coeurs.
Même chose dans les jeux où la fluidité est pratiquement identique. Il faut dire que la puce graphique semble encore légèrement meilleure sur l'iPad Air 2, ce qui compense sans doute la différence des CPU en mono-coeur :
Enfin, dernier point, la mémoire utilisée par Apple sur l'iPad 5 est bien plus rapide en lecture. Et là, l'impact est immédiat sur les temps de chargement ! Sur certains jeux, ce sont ainsi plusieurs secondes de gagnées au lancement. Il faut dire qu'avec l'iPad 5, la puce est capable de dépasser les 600Mo/s là où l'iPad Air 2 atteint péniblement les 380Mo/s. Finalement, c'est plutôt sur ce segment que nos deux tablettes se démarquent le plus !
Alors, l'iPad 5 est-il vraiment plus rapide que l'iPad Air 2 ? Oui en mono-coeur et pour les temps de chargement, mais pas réellement lors des gros traitements optimisés. Dans les jeux, le Air 2 est même légèrement plus rapide une fois que le titre est lancé. Pour la plupart des gens, ces deux tablettes seront donc relativement proches en terme de performances, malgré les (presque) trois années qui les séparent.