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Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro

Par Didier Pulicani - Publié le

Faute de nouvel iPad Air en 2015, on pensait devoir attendre encore un an avant son renouvellement.

La surprise est finalement venue en mars 2016, avec cet iPad Pro mini, qu'Apple ne présente pas comme le successeur de l'iPad Air 2, mais bien comme un modèle professionnel. Est-ce vraiment le cas ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir dans ce test complet de l'iPad Pro 9,7" !




Une "vieille" coque d'iPad Air qui cache de belles nouveautés



Ces derniers mois, Apple n'a pas été très créative avec ses appareils iOS. L'iPhone 6s ressemble trait pour trait à l'iPhone 6, l'iPhone SE réutilise le design de l'iPhone 5 et ce nouvel iPad Pro mini hérite du boitier de l'iPad Air 2.

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La vie en rose



Visuellement, il est pratiquement impossible de les différencier, sauf si vous avez opté pour cette nouvelle couleur rose que l'on trouve très réussie. Messieurs, pas d'affolement, le rose tire plus vers le doré très clair (voire un peu cuivré suivant la lumière), que sur du rose bonbon type Hello Kitty :

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En y regardant de plus près, le modèle 4G présente une petite différence : l'intérieur de la zone dédiée aux antennes adopte la même couleur que la coque, à la place du plastique blanc de l'iPad Air 4G :

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Il y a également l'arrivée du Smart Connector, hérité du grand iPad Pro, qui permet de brancher des claviers sans utiliser le bluetooth ou le port lightning.

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Un sound System de premier ordre



L'autre changement extérieur, c'est l'apparition de 4 haut-parleurs tout autour de la coque. Tout comme l'iPad Pro 12,9", cette petite version offre enfin un son stéréo de premier ordre pour une tablette. Les basses sont envoyées sur la partie inférieure et les aigus en haut. Mais les 4 haut-parleurs sont les mêmes et s'intervertissent avec l'orientation : il n'y a donc aucune caisse de résonance vraiment adaptée à chaque type de spectre (aigu, grave).

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Le son produit par ces 4 haut-parleurs est très agréable pour regarder des films et dépasse largement la qualité de l'iPad Air 2 et précédents. A l'inverse, ne vous attendez pas à un niveau comparable au moindre casque audio à 50€. Mais pour regarder une série à deux au fond du lit ou pour montrer une vidéo YouTube à des amis en soirée, c'est tout à fait correct.

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Ça dépasse !



Et puis, comme sur l'iPhone 6s, il y a cette fameuse protubérance de l'appareil photo, qui dépasse donc du boitier. A plat, c'est un peu pénible, même si la tablette n'est finalement pas branlante.

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C'est surtout lorsqu'il faut la glisser dans un sac ou une pochette que l'appendice coince parfois un peu. Rien de grave, d'ailleurs c'est un mal pour un bien, puisque cet objectif offre des fonctionnalités photo/vidéo absolument incroyables pour une tablettes, comme nous le verrons plus bas.

True Tone : un écran qui change de couleurs, mais pourquoi ?



Présenté comme une nouveauté majeure lors de la keynote, ce nouvel écran True Tone promettait de révolutionner le segment. L'essayer c'est l'adopter nous a-t-on dit chez Apple, lors de la présentation produit. Comme souvent avec la firme de Cupertino, le discours marketing laisse parfois dubitatif sur l'intérêt réel au quotidien, et j'étais -comme beaucoup- assez attentiste quant-à l'utilité réelle d'avoir un écran qui change de couleur continuellement.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro

A gauche, True Tone est désactivé et les blancs sont plus "blanc"


En réalité, ce n'est pas tant l'écran qui change, mais plutôt son calibrage. Apple a rajouté des capteurs (4 en tout) capables d'analyser la lumière ambiante et d'y adapter la température des couleurs de l'écran. En clair, si vous êtes assis au coin du feu avec l'iPad sur les genoux, il tirera plutôt vers le jaune. Mais si vous êtes dehors en plein soleil, il ira chercher une lumière du jour très blanche... et finalement assez proche des iPad classiques.

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Quand on dessine, mieux vaut désactiver True Tone


En pratique, on a surtout l'impression d'avoir activé continuellement le mode nuit d'iOS. En intérieur, la tablette apparait presque toujours plus jaune que les écrans situés dans la pièce, qui sont pourtant plus fidèles à la réalité. Malgré cela, il faut l'avouer, on s'habitue bien à l'effet, surtout en soirée quand la lumière artificielle est dominante. Seuls les professionnels (et les terroristes) de l'image désactiveront le True Tone rapidement, car il est évidemment impossible de bosser sur une photo ou avec des Pantone si les couleurs ne sont pas justes.

De meilleures couleurs avec le gamut P3



Contrairement au True Tone -dont l'intérêt (ou non) apparait très clairement au consommateur- cette histoire de gamut P3 est un peu de l'enfumage marketing, bien que sur le papier, le gain est loin d'être anodin.

Nous vivons désormais dans un monde numérique où chaque élément sonore ou visuel est matérialisé par une série de 0 et de 1. La mémoire de nos ordinateurs n'étant pas infinie et les moyens de restituer ces valeurs ayant également leurs propres limites, l'industrie a mis en place des normes et notamment celles qui permettent de reproduire l'ensemble du spectre que nous sommes capables de percevoir.

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Actuellement, 2 espaces de couleurs sont principalement utilisés en informatique : le sRGB et l'Adobe RGB. Le premier, plus ancien, couvre une partie du spectre jugée suffisante par les industriels pour le grand public, et permet de restituer des images de manière très correcte sur la plupart des moniteurs et des imprimantes. L'Adobe RGB, arrivé plus tard, est surtout utilisé chez les professionnels de l'impression, il a justement été créé pour mieux coller aux capacités des imprimantes, qui pouvaient alors aller bien au delà du sRGB standard. Il couvre une plus grande plage de couleurs et certains moniteurs sont d'ailleurs capables de reproduire cet espace intégralement. Enfin, le DCI-P3 arrivé en 2007, se destine plutôt au cinéma et au monde photographique. Cet espace de couleur est également plus riche que le sRGB mais ne couvre pas les mêmes zones de couleurs qu'Adobe RGB.

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Ces nouveaux iPad utilisent une dalle dont les LED sont conçues à base de phosphore, un élément plus à même de restituer les différents tons que l'on observe dans la nature. Apple évoque 25% de couleurs supplémentaires, que la plupart des moniteurs étaient incapables de prendre en charge en sRGB traditionnel. On pourrait apparenter ces progrès au passage des écouteurs d'iPod à un gros casque Sennheiser : avec la même source sonore, les écouteurs sont incapables de produire certains sons, notamment les basses et les médiums. Ici, c'est à peu près la même chose, on se retrouve avec un écran tout à coup capable d'afficher des tons jusque là inconnus sur un moniteur grand public.

Nous l'avions vu lors de notre test de l'iMac 5k, la prise en charge d'un spectre de couleur étendu est évidemment une bonne chose, car on se rapproche petit à petit des tons perçus par l'oeil humain. Pour les professionnels de l'impression, ce n'est pas qu'un détail.

En revanche, pour l'utilisateur lambda (même connaisseur), il est pratiquement impossible de s'en rendre compte. La raison est simple : ni les applications ni les sites web ne proposent des images encodées avec un spectre élargi, en dehors de quelques exceptions. A terme, on peut imaginer que le Gamut P3 devienne un standard adopté partout, sans que l'on ne s'en aperçoive !

Dernier point concernant l'écran, malgré cette débauche de nouveautés techniques, il nous a semblé tirer beaucoup vers le jaune, par rapport à un iPad Air 2 et l'iPad Pro (mode nuit et True Tone désactivé).

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True Tone et Night Shift sont désactivés sur le 2 tablettes
Pourtant, l'iPad Pro 9,7" tire vers le jaune.


Un rafraichissement variable



Comme sur le grand iPad Pro, ce modèle intègre un rafraichissement variable de l'écran. Derrière ces termes un peu bizarrse se cache une technologie d'optimisation de la batterie.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Pour qu'un écran apparaisse fluide à l'usage, il faut qu'il soit capable d'envoyer 60 images par seconde. Or lorsqu'il est inactif, 30 i/s suffisent largement pour donner l'impression de fluidité dans les animations. Apple a donc développé un contrôleur qui active les 60i/s uniquement si l'utilisateur pose ses doigts sur l'écran tactile. Cela permet de gagner quelques watts et donc, quelques minutes d'autonomie supplémentaire.

iPad Pro ou iPad "Advanced" ?



Les tests d'iPad Pro que j'ai pu lire jusque là -que ce soit pour le grand ou le petit modèle- se terminent presque toujours par la question suivante : cette tablette peut-elle remplacer (ou non) mon ordinateur portable ? Et la réponse est toujours la même : Ça dépend. Et ça dépend surtout de l'usage que l'on a de l'outil informatique, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


La question du positionnement est en revanche plus intéressante, car c'est là que règne la plus grande confusion. D'un côté, Apple rajoute la terminologie Pro à tout bout de champs, quand de l'autre, Phil Schiller nous explique que l'iPad Pro a vocation à remplacer les vieux PC de Madame Michu. Il y a pourtant un monde entre ces deux segments de marché !

Stylet et illustration



Au lancement du premier iPad Pro, Apple avait beaucoup mis l'accent sur le stylet, cet accessoire autrefois moqué par Steve Jobs dont on chante maintenant les louanges à Cupertino. Avec un tel accessoire, Apple ne cible pas les comptables, mais bien les illustrateurs et les professions artistiques en priorité.

Magnéto, Serge !





L'Apple Pencil
iPad Pro


Quelques jours après la sortie, nous avons ensuite écumé les équipes créatives de plusieurs PME autour de la rédac, en confiant la tablette une petite heure aux intéressés.

Vous verrez dans les deux vidéos suivantes à quel point les avis sont variés, très à l'image de l'iPad Pro finalement :

Magnéto, Serge !




La seconde partie :





Nous espérons que ce reportage (qui a nécessité pas mal de temps et de ressources de notre côté) vous a plu et qu'il vous a surtout permis de vous faire une meilleure idée des possibilités offertes par cet iPad Pro dans un environnement créatif. N'hésitez pas à réagir à ce billet et à apporter vous-aussi votre vision des choses.

Nous tenons à remercier chaleureusement Gabriel, Mathieu, Sandrine, Eric, Loriane, Michelle, Pascal, Sandro, Chrystel, Edwin, Mathias et Elodie pour leur disponibilité, tous ont été vraiment adorables !

Voici d'ailleurs leurs sites respectifs :

Sunnyside Games (Gabriel et Mathieu)
Kenzan Studio (Sandrine, Loriane, Eric et Michelle)
QoQa (Chrystel et Edwin)
Fichtre (Mathias)

L'iPad Pro en production



Pour tester sérieusement la tablette, il nous fallait une expérience plus longue et plus impliquée. Précisons que ce reportage a été tourné il y a quelques semaine et que l'on a donc utilisé ici la version de 12" : mais hormis la taille de l'écran, le produit est quasi-identique à notre petit iPad Pro. Par ailleurs, pour réellement tester la tablette en production, pas question de faire ça en trois jours, et l'expérience proposée ci-dessous nous fournit un recul suffisant pour en tirer des conclusions pertinentes.

Ça tombait bien, une jeune startup du jeu vidéo -Sunnyside Games, éditeur du jeu à succès The Firm- a établi ses quartiers à deux pas de la rédac'. Mieux encore, les deux créatifs de l'équipe ont fait il y a trois mois, un choix radicalement différent : Gabriel -illustrateur de formation- a opté pour l'iPad Pro (de 12") tandis que Mathieu -character designer- s'est payé une surface, l'outil de Microsoft étant le seul à proposer une logithèque identique à celle des ordinateurs classiques.

Je vous laisse maintenant visionner ce petit reportage (qui nous a demandé pas mal de temps et d'investissement), à l'issue duquel il y aura forcément un gagnant et un perdant :

Magnéto, Serge !




La seconde partie :





L'iPad Pro chez Apple
La Surface Pro 4 chez Microsoft


L'iPad n'est pas ressorti totalement vaincu de l'expérience mais vous l'avez vu, les critiques ont fusé. Le problème n'est pas tant le hardware ou la qualité du produit, mais bien la logithèque et l'OS, encore faiblards s'ils doivent affronter la comparaison avec les années de développement de Windows et d'OS X. Mais le coup fatal pour l'iPad vient surtout de l'absence de la suite Adobe, pourtant omniprésente chez les pros de la création. Si Photoshop ou Illustrator étaient présents sur iOS, les avis seraient peut-être moins tranchés...

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Dessin réalisé par un des illustrateurs de notre reportage avec Procreate


Certains profils s'accommoderont toutefois très bien de Procreate (pour ne citer que lui) et d'iOS 9, mais pour le moment, ce public là est minoritaire. L'iPad est encore peu adapté à des flux de production complexes et à un besoin de productivité -sauf quelques contre-exemples spécifiques. Comme le soulignait Gabriel en fin de reportage, il semble pourtant que les dés aient déjà été jetés : Apple a choisi son camp ! L'iPad n'a pas vocation à faire tourner les logiciels conçus pour les ordinateurs et la Pomme aimerait que les éditeurs la suivent sur ce terrain. L'avenir nous dira si Adobe parviendra un jour à proposer une version complète de Photoshop sur iOS ou si Apple parvient à nous proposer un véritable iOS Pro sur ses grandes tablettes. Pour l'heure, il faut raison garder : les programmes proposés sur l'App Store ne sont pas au niveau de leurs équivalents sur Mac/PC et iOS reste un système très grand public, peu adapté à la production.

Un écran de moins de 10" pour travailler ?



Si l'on quitte un instant le monde de la création, intéressons-nous aux professions plus classiques, adeptes de la bureautique et pour qui l'iPad adopte un facteur de forme (form-factor) tout à fait adapté. On parle ici de lire ses mails, de consulter ses photos, et éventuellement de faire un peu de traitement de texte, une activité que certains qualifieront peut-être de basique mais qui correspond à une frange d'utilisateurs importante, y compris chez les pro.

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Avec le grand iPad Pro, j'étais parvenu à écrire tout mon article avec la tablette sans avoir l'impression de faire des concessions par rapport à l'ordinateur, bien qu'il ait quand-même fallu le terminer sur le Mac, notamment pour optimiser les photos, intégrer les vidéos et réaliser les dernières finitions. A ce petit jeu, cet iPad Pro mini m'a un peu déçu, et j'ai vraiment dû me forcer pour passer plusieurs heures à écrire mon papier sur cet écran riquiqui et avec pour seule aide, cet horrible Smart Keyboard d'Apple, qui mériterait d'aller brûler en enfer ! (on y reviendra plus bas)

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Il faut dire qu'une fois que l'on a goûté à l'iPad Pro de 12,9", il est bien difficile de revenir en arrière. Cette grande tablette permet en effet d'afficher deux fenêtres côte à côte comme sur un MacBook et d'envisager pour la première fois de vraiment travailler sur un iPad :

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro

Cliquez pour zoomer


Sur ce modèle de 9,7", le multi-fenêtrage n'est pas aussi pratique. Impossible, par exemple, de taper un texte sous Word en regardant une page web ouverte en même temps : on se retrouve alors avec deux fenêtres de 10 à 15cm de large (tout dépend du ratio choisi), ce qui rend impossible l'affichage et le traitement d'un texte au format A4 sans s'exploser les yeux. Sur ce modèle, on aura alors plutôt tendance à utiliser le slide-over pour venir glisser temporairement la fenêtre de Safari au dessus de celle de Word, et la faire disparaitre tout aussi rapidement.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Je serais moins vindicatif lorsqu'il s'agit de se montrer créatif (dessins, notes...). Dans le train, ce petit iPad Pro est bien plus pratique à placer sur ses genoux et c'est d'ailleurs en voyage qu'il manifeste le plus vif intérêt. Une fois sédentarisé, sur un bureau par exemple, on a envie de plus d'espace et l'on se sent vite étriqué. Entendons-nous bien, je parle ici uniquement de l'idée travailler des heures sur la tablette avec une chaise et un bureau, comme nous le suggère Apple dans ses présentations. Ceux qui se baladent toute la journée sur des chantiers, debout dans une classe ou en tant que VRP, adopteront probablement ce format de 9,7 pour prendre leurs notes et garder une main libre, chose impossible avec le grand iPad Pro.

On en revient donc toujours au même point : sans écran large, rien ne différencie vraiment les usages de cet iPad Pro mini d'un iPad Air -si l'on met de côté l'illustration. (Il est en revanche possible d'utiliser des stylets sur les iPad Air, mais la précision ne va pas jusqu'au pixel, comme avec l'Apple Pencil.)

Le (presque) meilleur capteur photo/vidéo



Ceux qui ont acheté l'iPad Pro de 12,9" à sa sortie ont dû l'avoir mauvaise en apprenant que le petit modèle adopterait un meilleur capteur photo/vidéo. La décision d'Apple est d'autant plus étrange que la grande tablette coûte nettement plus cher et offre une surface d'écran bien plus à même d'afficher de la vidéo 4k ou des photos en 12MP.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Si l'iPad Pro 9,7" intègre le même capteur que l'iPhone 6s, c'est sans doute grâce à son petit format. Apple considère probablement que la tablette est plus mobile et qu'elle pourra plus facilement être utilisée comme un appareil photo ou une caméra, au même titre qu'un bon smartphone.

Lorsqu'on testait les premiers iPad équipés de capteurs photos/vidéos, nous étions assez dubitatifs sur l'intérêt d'équiper de grosses tablettes de la sorte. Durant nos shooting, on a toujours l'impression d'avoir l'air un peu ridicule en extérieur, l'iPad étant de facto bien plus encombrant qu'un téléphone ou même qu'un gros réflex haut-de-gamme.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro

Notre petite Clémentine, qui prend des photo au Louvre avec son iPad 3


Pourtant, on voit de plus en plus de touristes sortir ponctuellement des iPad (mini ou de 9,7") de leur sac pour faire des photos. J'ai mis du temps à m'apercevoir que pour certaines personnes, notamment un peu âgées, la prise de vue via un grand écran présentait des avantages indéniables pour bien cadrer l'image. Il est vrai que sur les petits appareils, on ne voit pas toujours bien ce qu'on prend en photo ou en vidéo, surtout s'il y a du soleil.

12MP pour de superbes clichés



Nous ne reviendrons pas en détail sur ce capteur que nous avons déjà testé en long et en large sur l'iPhone 6s ou encore plus récemment sur l'iPhone SE. S'il ne s'agit pas du meilleur appareil photo du marché, il rivalise aujourd'hui largement avec ce qui se fait de mieux sur les mobiles de Samsung et Sony. Chez la concurrence, on propose parfois une ouverture un peu meilleure, ce qui permet de réaliser de meilleurs clichés en basse lumière et même parfois quelques mégapixels supplémentaires. L'autre grande nouveauté de 2016, ce sera certainement ces objectifs à double capteur, permettant de proposer deux focales différentes ou d'améliorer les prises. Mais ces modèles restent encore chers et nous n'avons pas ou peu de recul suffisant pour juger de leur pertinence.

Comme prévu, nous n'avons pas constaté de différences majeures entre cet iPad et l'iPhone 6s ou le SE. Que ce soit l'exposition, l'autofocus, la qualité générale... On observera exactement le même type de rendu que sur les téléphones.

Cliquez pour zoomer

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro

Même capteur pour un même résultat


Enfin, pour la première fois sur un iPad, Apple a intégré un flash True Tone qui permet de mieux s'en sortir en basse lumière (et d'avoir une lampe de (grande) poche) :

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


La meilleure caméra Facetime



En façade, Apple s'est également montrée très généreuse avec cette caméra Facetime reprise de l'iPhone 6s et dont n'a pas bénéficié l'iPhone SE. Si l'iPad n'est pas vraiment un appareil à selfie, il est en revanche très utile pour les conférences en visio (Skype, Facetime) ou pour d'autres usages similaires, type Périscope. Le passage de 1.2 à 5MP est donc largement appréciable, surtout à ce niveau de prix. On s'étonnera d'ailleurs qu'Apple n'en ait pas équipé le gros modèle (12,9") pour les mêmes raisons.

Précisons que le flash retina (qui illumine l'écran d'un blanc immaculé) est également de la partie (mais pas sur le 12,9") : avec la grande surface de l'iPad, cela permet de faire de jolis selfies dans le noir !

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La caméra Facetime est meilleure que sur le SE ! Un comble, non ?


Vidéo : 4k mais sans stabilisation optique



Filmer avec un iPad n'est pas très pratique en extérieur, on ne sait pas trop comment le tenir et on a surtout peur de le faire tomber. En revanche, contrairement aux modèles précédents, et grâce à ce nouveau capteur, l'image est identique à ce qu'on obtient avec un iPhone 6s, ce qui change carrément la donne. Sur l'iPad Air 2 par exemple, on voyait assez vite les artefacts et le grain de l'image. En 4k, le rendu est tout simplement bluffant.

Voici une petite vidéo (featuring Romina) qui vous donne un aperçu du rendu en 4k avec cet iPad Pro 9,7", et avec en bonus un petit peu de FaceTime et de Live photos !




Par contre, il est vraiment dommage qu'à ce niveau de prix, Apple n'ait pas intégré la stabilisation optique de l'iPhone 6s Plus. Ce système fait des merveilles et permet de filmer à main levé en donnant l'impression d'avoir un steadycam semi-professionnel. Apple propose bien une stabilisation logicielle, mais pour utiliser ces systèmes assez régulièrement en post-production, on sait à quel point ils sont imparfaits. Précisons qu'avec l'iPad, on a moins tendance à bouger qu'avec l'iPhone SE et nous avons constaté moins d'artefacts et de sauts d'image qu'avec le petit téléphone.

La stabilisation optique sur l'iPhone 6 Plus



La stabilisation optique en 4k sur l'iPhone 6s Plus



Difficile de savoir si les acheteurs de cette tablette filmeront souvent en 4k (j'en doute), mais dans certains cas particuliers (la recherche, la création), on peut tout à fait imaginer qu'elle fasse office de caméra d'appoint. N'oublions pas que les ralentis à 240FPS en HD et 120FPS en FullHD sont également de la partie !

A l'arrivée, on retiendra surtout que ce petit iPad Pro propose tout simplement le meilleur appareil photo/vidéos sur iPad, et sans doute l'un des meilleurs du segment des tablettes au sens large.

Une (petite) puce A9X et peu de RAM



Apple ne pouvait pas mettre un processeur A9 sur l'iPhone SE et ne pas placer la version A9X sur le petit iPad Pro, c'est donc assez logiquement que l'on retrouve le modèle le plus rapide dans notre petite tablette.

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Ce système sur puce (SoC) hérite d'une architecture ARMv8 bi-coeur cadencée à 2.16 GHz, contre 2.26 GHz sur le grand iPad Pro. 100Mhz de moins, c'est rien, et à l'usage, il est pratiquement impossible de se rendre compte de la baisse de fréquence. C'est même tout le contraire : avec moins de pixels à l'écran, l'iPad Pro 9,7" se montre un peu plus réactif que son grand frère, c'est une sensation que l'on retrouve régulièrement dès qu'on revient à de plus petits écrans avec la même architecture interne (ça "lag" moins).

On obtient donc logiquement des résultats similaires (bien que légèrement en retrait) sur les deux modèles, qui mettent en revanche une petite claque à l'iPad Air 2 et son A8X en simple coeur, mais la tablette garde la tête hors de l'eau en multi-coeur. C'est logique, la partie CPU de l'A8X contient 3 coeurs, contre seulement 2 (plus rapides) sur l'A9X. Si les apps sont en mesure de gérer tous ces coeurs (ce qui n'est pas toujours le cas), l'iPad Air 2 arrivera donc à tenir la cadence, malgré son âge. En mono-tâche en revanche, il se fera distancer rapidement.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Pour l'affichage 2D/3D, on reste chez Imagination (qu'Apple pourrait racheter ces prochains mois) avec un PowerVR de série 7 très performant, qui permet de faire tourner tous les jeux récents et à venir dans d'excellentes conditions.

En revanche, on a remarqué que la différence entre les deux puces A9X semble bien plus nette que sur la partie CPU : la puce 3D du petit iPad Pro est bien moins performante, comme vous le verrez plus bas. Reste qu'il est toujours difficile de s'avancer en l'absence d'informations détaillées. Certains spécialistes finissent généralement par radiographier l'ensemble et deviner le GPU exact utilisé. Ici, Apple doit faire face à un boitier plus petit (qui chauffe plus facilement) mais l'explication est peut-être plus simple : avec une résolution plus faible que le gros iPad Pro, Apple a sans doute jugé qu'un GPU moins gourmand était suffisant.

Dans le test OpenGL ci-dessous, on observe d'ailleurs des performances comparables à l'écran (onscreen), mais bien inférieures en Offscreen. Comprenez que le gros iPad Pro est nettement plus rapide en 3D, avec 30% supplémentaire en moyenne, mais puisqu'il doit gérer plus de pixels, les performances (comme le nombre d'images/s) s'en retrouvent comparables. A vue de nez, je dirais qu'il y a probablement trois ou quatre coeurs de moins (sur 12) que sur l'iPad Pro de 12,9"...

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Autre différence entre nos deux iPad Pro, le petit n'embarque que 2Go de DDR4 (avec une bande passante de 51.2 GB/s), contre 4Go sur le grand modèle. Alors oui, on a de quoi être un peu déçu, car le manque de RAM peut se faire sentir lorsqu'on monte de petit films 4k dans iMovie ou lorsqu'on affiche une dizaine d'onglets dans Safari. Mais c'est souvent sur le long terme que l'on ressent le plus ce manque de mémoire, les logiciels (et iOS) ayant une tendance naturelle à voir leur consommation augmenter au fur et à mesure des versions.

Smart Keyboard : en attendant le clavier Logitech



Nous avons déjà testé en long et en large le Smart Keyboard de l'iPad Pro 12,9" et ce petit modèle reprend trait pour trait la philosophie de son devancier (voir plus bas).

Ici, on retrouve un modèle parfaitement identique mais adapté à l'iPad Pro de 9,7". Le nombre de touches, la texture, le système de pliage... tout y est ! Il est simplement plus petit (et plus mignon, diront le filles à la rédac'). Par contre, j'ai trouvé l'écartement des touches toujours bien trop important : il faudra vraiment plusieurs heures (jours ?) pour s'y habituer et ne pas avoir les doigts qui se perdent dans les trous.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Notre avis n'a pas fondamentalement changé depuis le test, alors je ne vais pas tourner autour du pot : ce clavier est l'un des plus gros ratés d'Apple en la matière. Le système de pliage est une blague, la texture n'est pas très agréable à l'usage, il fait beaucoup de bruit lors de la frappe, son inclinaison est fixe, et il n'est même pas rétroéclairé ! Par exemple, on ne sait pas si la touche de verrouillage des majuscule est active ou non !

Sur le plan fonctionnel, il manque toujours un trackpad et des touches de fonctions (pour régler la luminosité, le son, etc.). On passe finalement son temps à jongler entre l'interface tactile et le clavier, une aberration ergonomique que Steve Jobs dénonçait d'ailleurs lorsqu'on lui parlait de "Mac tactile".

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


En l'absence de version AZERTY (qui arrivera quand-même cette année, nous a certifié Apple) et avec un prix stratosphérique, difficile de le conseiller aux acheteurs francophones, sauf à être habitué aux claviers américains.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Seul véritable avantage (surtout sur ce petit modèle d'iPad), le Smart Keyboard est relativement léger et peu encombrant, ce qui permet d'avoir un dispositif d'appoint dans les transports. Mais l'ensemble est assez branlant, pas question de tenir l'iPad par le clavier au risque de voir la tablette vous échapper. Et si l'on saisit l'iPad, c'est le clavier qui se décroche ! Décidément, Apple nous avait habitués à des accessoires bien plus aboutis.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Nous n'allons pas re-tester ce mini Smart Keyboard en détail, je vous invite donc à consulter notre test complet du modèle pour iPad Pro 12,9" , qui bénéficie d'ailleurs d'une petite vidéo :




Notez que nous avons appris que plusieurs marques réputées travaillent actuellement à leurs propres modèles pour iPad Pro 9,7", nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des annonces !

Connectivité, accessoires : presque un sans-faute



Tout comme son grand frère, l'iPad Pro bénéficie de ce qui se fait de mieux en matière de connectivité : WiFi ac, Bluetooth 4.2, 4G de dernière génération (sans la voix), rien à dire de ce côté là.

Le plein de capteurs, et un Touch ID de première génération



Comme son grand-frère, l'iPad Pro renferme quantité de capteurs, notamment un gyroscope, un accéléromètre, un baromètre (l'iPhone SE n'en a pas) ainsi qu'un capteur de luminosité ambiante.

C'est un détail, mais le capteur d'empreinte n'est pas aussi rapide que sur l'iPhone 6s. Apple a réutilisé ses anciens composants, une décision étonnante à ce niveau de prix. A l'usage, la différence n'est pas dingue, mais on s'était bien habitué à la reconnaissance instantanée du doigt, là où il faudra une bonne seconde pour déverrouiller l'appareil.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Reste que sur l'iPad, Touch ID parait un peu moins utile que sur l'iPhone et beaucoup le désactivent -surtout lorsque c'est l'iPad "de la famille" au milieu du salon.

Faut-il racheter un chargeur ?



Apple a toujours été chiche avec les adaptateurs secteur, en fournissant à peine ce qu'il faut à ses appareils.

Sur l'iPad Pro 9,7", le chargeur ne fait que 10W, contre 12W sur la grande tablette. Mais en lui collant le nouveau chargeur USB C du MacBook associé à un câble lightning-USB C de 30W, on s'aperçoit que la petite tablette peut utiliser jusqu'à 14W !

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Du coup, si vous voulez gagner du temps sur la charge, ça peut valoir le coup d'investir dans un chargeur plus puissant. Cela permettra notamment de recharger la tablette plus rapidement pendant que vous l'utilisez.

Contrairement à l'iPad Pro 12,9", nous n'avons pas rencontré de problème de décharge lorsque l'iPad était branché sur le secteur avec son chargeur ou sur un port USB de 10W et que l'on utilise des logiciels gourmands. Grâce à son petit écran, la tablette semble se suffire largement de 10W pour fonctionner et recharger (doucement) sa batterie.

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Autonomie



Avec une capacité de 7306 mAh, contre 7340 mAh pour l'iPad Air 2, l'iPad Pro 9,7" embarque une plus petite capacité que son prédécesseur, mais une quantité d'énergie légèrement supérieure (27,91 Whr contre 27,62 Whr).

A l'arrivée, on retrouve donc logiquement une autonomie assez similaire (mais légèrement supérieure) à l'iPad Air 2. Par contre, il se recharge bien plus vite que son grand-frère, que l'on a toujours l'impression de devoir brancher au secteur régulièrement si on l'utilise trop souvent.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Bilan : le meilleur iPad (non pro)



Si vous êtes un inconditionnel du format de 9,7", pas de doute, il s'agit du meilleur iPad jamais produit par Apple. Puissant, bien équipé, avec gestion du Pencil, des fonctions photos/vidéos au top et une sound-system efficace, c'est tout simplement la tablette haut-de-gamme la plus complète dans un boitier relativement compact.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Pour autant, il y a de quoi être un peu étonné du positionnement Pro et de la nomenclature choisie par Apple. Comme vu plus haut, la prise en charge du stylet ne suffit pas à justifier un tarif si élevé. Si l'on dessine, l'écran parait vite étriqué, et si l'on travaille, difficile de placer deux fenêtre côte à côte, même pour de la petite rédaction. Il y a bien l'apparition du smart-connector, mais est-ce vraiment indispensable ? Finalement, Apple facture au prix fort quelques améliorations qui auraient pu arriver sur un iPad Air 3 sans choquer personne.

Si votre budget n'est pas au top, on vous conseillera donc plutôt de rester sur l'iPad Air 2, dont les tarifs deviennent vraiment intéressants. La tablette est toujours très rapide et bien équipée, largement suffisante pour lui assurer encore des années de vie numérique sans compromis. Alors certes, il ne gère pas le stylet et sa puce est un peu moins rapide, mais vous pouvez tout à fait lui rajouter un clavier externe (bluetooth) pour travailler.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


A l'arrivée, il manque surtout à cet iPad Pro un système vraiment pro et une logithèque à la hauteur des ambitions d'Apple. Or depuis que l'iPad Pro 12,9" est arrivé sur le marché, les grands éditeurs ne se bousculent pas vraiment au portillon pour adapter leur programme, Adobe en tête. Mais Apple pourrait créer la surprise avec iOS 10, qui sera dévoilé à la WWDC : beaucoup espèrent un iPadOS ou un iOS Pro, qui proposerait un vrai gestionnaire de fichiers, un système de fenêtrage plus modulables et des fonctionnalités se rapprochant d'OS X. Il n'est pas possible de laisser vivoter une version grand public d'iOS sur une tablette qui vise à remplacer un ordinateur !

Toute la question est maintenant de savoir si Apple a pris la bonne route pour parvenir à créer une tablette réellement professionnelle. En face, Microsoft estime qu'il est plus pertinent de partir d'un ordinateur classique, et de lui rajouter des fonctions tactiles, un dogme qui -quoiqu'en dise Apple- fait de plus en plus d'adeptes, y compris parmi les fans autrefois irréductibles de la Pomme.

Quel modèle choisir ?



Une fois passée l'étape de la couleur (on a toujours un petit fiable pour l'Or Rose -l'attrait de la nouveauté sans doute), il reste encore 2 critères à choisir, et pas des moindres :

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Les iPad 4G restent minoritaires dans les ventes, avec un prix élevé et un intérêt discutable : le WiFi est désormais disponible un peu partout et au pire, il est souvent plus pratique de venir partager la connexion avec son téléphone.

Quant à la capacité, elle dépend beaucoup des usages. Si vous êtes très branchés Cloud et que vous disposez d'une bonne connexion internet, le 32Go suffira largement. En revanche, les gros consommateurs de contenus photos/vidéo seront ravis de pouvoir opter pour une version de 128 voire 256Go (c'est nouveau). Si vous filmez en 4k, que vous déchargez vos photos régulièrement sur la tablette, ce surplus de capacité ne sera peut-être pas accessoire.

Test de l'iPad Pro 9,7" (2016) : un iPad Air 3 qui se prenait pour un Pro


Le meilleur compromis (si l'on pense à la revente) reste la version de 128Go. Après, Apple facture encore 200€ le passage à 256Go, ce qui nous semble bien excessif, à moins d'avoir un usage très particulier de la tablette.

Faut-il prendre un Apple Care+ ? Il n'y a pas de réponse tranchée à cette question. Si vous êtes soigneux et que votre matériel informatique n'a pas l'habitude de vous lâcher facilement, mieux vaut mettre votre argent dans les accessoire ou dans de la mémoire supplémentaire. N'oubliez pas que la garantie court désormais sur 2 ans, une période largement suffisante pour soulever des vices cachés sur ce type de tablette déjà bien éprouvée.

A 109€, on hésitera à vous conseiller de rajouter l'Apple Pencil, sauf si vous avez des enfants ou que vous êtes un as de l'illustration. Le stylet n'a pas réellement d'intérêt en dehors de ces deux activités.

Enfin, n'oubliez pas de jeter un oeil sur le Refurb, surtout si vous envisagez finalement un autre modèle (comme un iPad Air 2). On y trouve de très belles offres cette année, avec beaucoup de choix.