Sommet de l’IA à Paris : la France espère lever 2,5 milliards d’euros
Par Laurence - Publié le
Début février, Paris accueillera le sommet mondial dédié à l’intelligence artificielle, une initiative ambitieuse visant à lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans pour financer une fondation internationale. Cette dernière aura pour mission de mettre l’IA
L’objectif de cette fondation est de centraliser et structurer des données présentant une haute valeur d’intérêt général, notamment dans des secteurs clés comme la santé. Ces données seraient librement accessibles aux chercheurs mais seraient proposées à un tarif réduit pour les start-ups et enfin vendues à des prix plus élevés aux acteurs privés.
Anne Bouverot, envoyée spéciale du président Emmanuel Macron pour l’intelligence artificielle, a d'ailleurs précisé à Davos que
Pour rappel, ce sommet comprendra un événement diplomatique organisé au Grand Palais les 10 et 11 février. Parmi les figures très attendues lors de ce sommet, on trouve bien évidemment l'homme à l'origine de tout : Sam Altman, CEO d’OpenAI et papa de ChatGPT. D'autres personnalités ont confirmé leur participation comme Dario Amodei (Anthropic), Arthur Mensch (Mistral AI) et des dirigeants d'Aleph Alpha, d'Accenture, de Mozilla et de Signal. On comptera également sur le lauréat du prix Nobel de chimie Demis Hassabis et le lauréat du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu.
L’événement met en avant l’ambition européenne et française de jouer un rôle clé dans le futur de l’intelligence artificielle. Il devrait réunir près d’un millier de participants, incluant des chefs d’État, des groupes de réflexion, des ONG, des chercheurs, et aussi des artistes. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président Emmanuel Macron seront également présents pour souligner l’importance géopolitique de l’IA. On notera aussi que Donald Trump et Elon Musk (ah bah oui...) ont été invités par le Président de la République, mais que leur présence n'a pas été confirmée officiellement.
La première priorité sera la formation d'une coalition pour une IA durable. Il s’agira de rassembler gouvernements, entreprises et chercheurs pour définir des pratiques respectueuses de l’environnement et éthiques dans le domaine de l’IA. Il sera aussi question d'adopter une déclaration commune sur la gouvernance internationale de l’IA. Ce texte viserait à poser les bases d’une réglementation globale et d’intentions partagées pour le développement responsable de l’IA. Enfin, l’installation de nouveaux data centers en France devrait être confirmée : un signal fort pour renforcer l’infrastructure numérique nationale et attirer les investissements dans le domaine de l’IA.
au service de l’intérêt général.
Une IA éthique et accessible
L’objectif de cette fondation est de centraliser et structurer des données présentant une haute valeur d’intérêt général, notamment dans des secteurs clés comme la santé. Ces données seraient librement accessibles aux chercheurs mais seraient proposées à un tarif réduit pour les start-ups et enfin vendues à des prix plus élevés aux acteurs privés.
Anne Bouverot, envoyée spéciale du président Emmanuel Macron pour l’intelligence artificielle, a d'ailleurs précisé à Davos que
nous espérons lever 500 millions d’euros dès cette année, sur un total de 2,5 milliards d’euros sur cinq ans pour financer cette initiative. Cette levée de fonds s’inscrit dans un projet à long terme, qui vise à instaurer un cadre de confiance autour de l’utilisation des données et du développement de l’IA.
Des participants de haut niveau attendus
Pour rappel, ce sommet comprendra un événement diplomatique organisé au Grand Palais les 10 et 11 février. Parmi les figures très attendues lors de ce sommet, on trouve bien évidemment l'homme à l'origine de tout : Sam Altman, CEO d’OpenAI et papa de ChatGPT. D'autres personnalités ont confirmé leur participation comme Dario Amodei (Anthropic), Arthur Mensch (Mistral AI) et des dirigeants d'Aleph Alpha, d'Accenture, de Mozilla et de Signal. On comptera également sur le lauréat du prix Nobel de chimie Demis Hassabis et le lauréat du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu.
L’événement met en avant l’ambition européenne et française de jouer un rôle clé dans le futur de l’intelligence artificielle. Il devrait réunir près d’un millier de participants, incluant des chefs d’État, des groupes de réflexion, des ONG, des chercheurs, et aussi des artistes. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président Emmanuel Macron seront également présents pour souligner l’importance géopolitique de l’IA. On notera aussi que Donald Trump et Elon Musk (
La première priorité sera la formation d'une coalition pour une IA durable. Il s’agira de rassembler gouvernements, entreprises et chercheurs pour définir des pratiques respectueuses de l’environnement et éthiques dans le domaine de l’IA. Il sera aussi question d'adopter une déclaration commune sur la gouvernance internationale de l’IA. Ce texte viserait à poser les bases d’une réglementation globale et d’intentions partagées pour le développement responsable de l’IA. Enfin, l’installation de nouveaux data centers en France devrait être confirmée : un signal fort pour renforcer l’infrastructure numérique nationale et attirer les investissements dans le domaine de l’IA.