L'IA peut-elle aider à trouver du travail en France ?
Par Laurence - Publié le
L’intelligence artificielle s’installe de manière significative dans le quotidien des demandeurs d’emploi en France. En effet, une enquête de l’Observatoire de l’IA et de l’Emploi révèle que 77% des chômeurs ont déjà utilisé l’IA pour leur recherche d’emploi, un usage qui dépasse les niveaux d’études et témoigne d’une transformation profonde des méthodes traditionnelles de recrutement.
Qui n'a jamais séché devant une lettre de motivation ou la meilleure manière de rédiger son CV ou de se présenter pour un entretien ? L’étude met en lumière une adoption particulièrement forte de l’IA chez les demandeuses d’emploi, 79% d’entre elles utilisant ces outils, contre 74% des hommes. Qu’ils soient à l’aise (56% des répondants) ou non, les chômeurs explorent les avantages de l’IA pour optimiser leurs démarches.
Parmi les utilisations, il s'agit notamment d'améliorer la qualité des candidatures (rédaction de CV et lettres de motivation à 40%), accéder à plus d’offres et mieux les cibler (recherche d’opportunités correspondant à leurs compétences à 33%). Mais aussi de mieux connaître et valoriser leurs compétences (analyse et présentation plus pertinente à 29%), ou encore de se préparer aux entretiens d’embauche (simulations et coaching 19%).
Contrairement aux idées reçues, l’utilisation de l’IA ne dépend pas du niveau de qualification. Les moins diplômés adoptent ces technologies à hauteur de 76%, un chiffre similaire aux Bac+2 (75%) et aux Bac+5 et plus (80%). Cependant, la confiance dans ces outils varie : 61% des Bac+5 se déclarent confiants dans l’utilisation de l’IA, contre seulement 34% des détenteurs de BEP/CAP. De même, les jeunes générations se montrent plus à l’aise, tandis que les 50 ans et plus expriment davantage de réserves.
Si l’IA est perçue comme un moyen de gagner du temps et de simplifier la recherche d’emploi, elle soulève néanmoins des préoccupations concernant le manque de relations humaines (55%) ou encore les enjeux de confidentialité et de sécurité des données à 47%. Là encore, les plus de 50 ans se montrent particulièrement réservés (47%), alors que les moins de 25 ans sont plus enclins à embrasser ces technologies (30% d’inquiets).
Alors que l’intelligence artificielle redéfinit les codes de la recherche d’emploi, les résultats de cette étude montrent à la fois son potentiel pour démocratiser et faciliter l’accès au marché du travail, et les défis liés à son adoption. Toutefois, il reste essentiel de répondre aux attentes des utilisateurs en matière de transparence, de formation et d’éthique pour renforcer la confiance et maximiser les opportunités offertes par ces technologies.
Une adoption massive, davantage chez les femmes
Qui n'a jamais séché devant une lettre de motivation ou la meilleure manière de rédiger son CV ou de se présenter pour un entretien ? L’étude met en lumière une adoption particulièrement forte de l’IA chez les demandeuses d’emploi, 79% d’entre elles utilisant ces outils, contre 74% des hommes. Qu’ils soient à l’aise (56% des répondants) ou non, les chômeurs explorent les avantages de l’IA pour optimiser leurs démarches.
Parmi les utilisations, il s'agit notamment d'améliorer la qualité des candidatures (rédaction de CV et lettres de motivation à 40%), accéder à plus d’offres et mieux les cibler (recherche d’opportunités correspondant à leurs compétences à 33%). Mais aussi de mieux connaître et valoriser leurs compétences (analyse et présentation plus pertinente à 29%), ou encore de se préparer aux entretiens d’embauche (simulations et coaching 19%).
Tous les niveaux d’études seraient concernés
Contrairement aux idées reçues, l’utilisation de l’IA ne dépend pas du niveau de qualification. Les moins diplômés adoptent ces technologies à hauteur de 76%, un chiffre similaire aux Bac+2 (75%) et aux Bac+5 et plus (80%). Cependant, la confiance dans ces outils varie : 61% des Bac+5 se déclarent confiants dans l’utilisation de l’IA, contre seulement 34% des détenteurs de BEP/CAP. De même, les jeunes générations se montrent plus à l’aise, tandis que les 50 ans et plus expriment davantage de réserves.
Si l’IA est perçue comme un moyen de gagner du temps et de simplifier la recherche d’emploi, elle soulève néanmoins des préoccupations concernant le manque de relations humaines (55%) ou encore les enjeux de confidentialité et de sécurité des données à 47%. Là encore, les plus de 50 ans se montrent particulièrement réservés (47%), alors que les moins de 25 ans sont plus enclins à embrasser ces technologies (30% d’inquiets).
L’avenir de l’IA dans l’emploi
Alors que l’intelligence artificielle redéfinit les codes de la recherche d’emploi, les résultats de cette étude montrent à la fois son potentiel pour démocratiser et faciliter l’accès au marché du travail, et les défis liés à son adoption. Toutefois, il reste essentiel de répondre aux attentes des utilisateurs en matière de transparence, de formation et d’éthique pour renforcer la confiance et maximiser les opportunités offertes par ces technologies.
Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 et le 28 octobre 2025, repose sur les réponses de 5 300 demandeurs d’emploi inscrits en juin, offrant ainsi un aperçu représentatif des pratiques et perceptions des chercheurs d’emploi en France. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’Observatoire de l’IA et de l’Emploi, Diversidays, Konexio, France Travail et Google.org.