Sam Altman : “Ils m’ont vraiment foutu dans la m—”
Par Vincent Lautier - Publié le
La crise d’OpenAI, fin 2023, a vraiment été un grand moment de larmes et de sang, et une petite sage express assez étonnante. En quatre jours, Sam Altman a été viré, remplacé, puis rappelé à son poste, après avoir exigé le départ des membres du conseil d’administration à l’origine de sa destitution. Dans une interview avec Bloomberg, le PDG ne mâche pas ses mots sur cet épisode qui a bouleversé l’entreprise et ses projets autour de l’intelligence artificielle générale.
Vous le savez, en novembre 2023, le conseil d’administration d’OpenAI décide de virer Sam Altman, justifiant leur choix par un manque de transparence de sa part. Personne ne s’y attendait, et la nouvelle a secoué le monde de la tech. Très vite, cette décision a suscité des critiques et des pressions, à tel point qu’Altman a été rappelé. Mais pas sans conditions : il voulait que les membres du conseil responsables de son éviction quittent leurs postes.
Pour Altman, cette période est marquée par une profonde rancune. “Tous ceux qui m’ont foutu dans la m— étaient partis, et il ne me restait plus qu’à gérer leurs conneries”, a-t-il déclaré. On le sent un peu tendu sur le sujet, et en même temps on le comprend.
Malgré ces tensions, Altman reconnaît que le conseil d’administration avait une réelle inquiétude sur l’avenir de l’AGI, cette étape où l’IA pourra accomplir des tâches au même niveau qu’un humain. Pour certains, cette avancée est proche, et les risques d’un développement mal contrôlé sont énormes. Si Altman dit prendre en compte ces préoccupations, il est en désaccord total avec la manière dont elles ont été gérées : “Ils pensaient qu’on n’était pas assez responsables avec ça.”
Son retour à la tête d’OpenAI ne s’est pas fait sans casse. Entre la démission de figures clés comme Ilya Sutskever et la dissolution de l’équipe Superalignment, Altman a dû réorganiser rapidement l’entreprise. Il a depuis créé un nouveau comité sur la sécurité, qu’il dirige lui-même, histoire de reprendre les rênes en pleine transformation d’OpenAI en entreprise à but lucratif.
Aujourd’hui, Altman semble plus déterminé que jamais à avancer, mais le chemin est toujours semé d’embûches. OpenAI doit répondre à des attentes énormes, que ce soit sur l’AGI ou ses projets de puces propriétaires. Une chose est sûre, Altman a bien retenu la leçon : “Une année de dingue”, résume-t-il. 2024 n’a pas été de tout repos, et 2025 s’annonce tout aussi mouvementée.
Une éviction surprise, des tensions qui explosent
Vous le savez, en novembre 2023, le conseil d’administration d’OpenAI décide de virer Sam Altman, justifiant leur choix par un manque de transparence de sa part. Personne ne s’y attendait, et la nouvelle a secoué le monde de la tech. Très vite, cette décision a suscité des critiques et des pressions, à tel point qu’Altman a été rappelé. Mais pas sans conditions : il voulait que les membres du conseil responsables de son éviction quittent leurs postes.
Pour Altman, cette période est marquée par une profonde rancune. “Tous ceux qui m’ont foutu dans la m— étaient partis, et il ne me restait plus qu’à gérer leurs conneries”, a-t-il déclaré. On le sent un peu tendu sur le sujet, et en même temps on le comprend.
L’AGI au cœur des préoccupations
Malgré ces tensions, Altman reconnaît que le conseil d’administration avait une réelle inquiétude sur l’avenir de l’AGI, cette étape où l’IA pourra accomplir des tâches au même niveau qu’un humain. Pour certains, cette avancée est proche, et les risques d’un développement mal contrôlé sont énormes. Si Altman dit prendre en compte ces préoccupations, il est en désaccord total avec la manière dont elles ont été gérées : “Ils pensaient qu’on n’était pas assez responsables avec ça.”
Un retour compliqué
Son retour à la tête d’OpenAI ne s’est pas fait sans casse. Entre la démission de figures clés comme Ilya Sutskever et la dissolution de l’équipe Superalignment, Altman a dû réorganiser rapidement l’entreprise. Il a depuis créé un nouveau comité sur la sécurité, qu’il dirige lui-même, histoire de reprendre les rênes en pleine transformation d’OpenAI en entreprise à but lucratif.
Aujourd’hui, Altman semble plus déterminé que jamais à avancer, mais le chemin est toujours semé d’embûches. OpenAI doit répondre à des attentes énormes, que ce soit sur l’AGI ou ses projets de puces propriétaires. Une chose est sûre, Altman a bien retenu la leçon : “Une année de dingue”, résume-t-il. 2024 n’a pas été de tout repos, et 2025 s’annonce tout aussi mouvementée.