YouTube prépare un outil pour traquer les copies IA des célébrités
Par Vincent Lautier - Publié le
YouTube s’associe avec la Creative Artists Agency (la CAA) pour tester un nouvel outil destiné à détecter et gérer les contenus utilisant l’image ou la voix de célébrités générées par intelligence artificielle. Cette technologie sera d’abord testée en 2025 avec des acteurs, sportifs et autres figures médiatiques avant d’être étendue aux créateurs sur la plateforme.
Face à la montée des deepfakes et des imitations numériques, YouTube veut offrir aux personnalités publiques un moyen de contrôler leur image. Grâce à ce partenariat, des outils seront développés pour identifier les contenus imitant un visage ou une voix avec IA. Ces outils permettront aussi de signaler ces vidéos afin de demander leur suppression. La CAA, qui gère déjà une base de données appelée CAAVault pour stocker les empreintes numériques de ses clients, joue ici un rôle important.
Dans un premier temps, seuls les grands noms du sport, du cinéma et de la musique auront accès à cette technologie. Mais YouTube prévoit de l’étendre à d’autres partenaires, comme les créateurs les plus influents sur la plateforme. L’idée est de fournir à chacun un contrôle accru sur l’utilisation de son image, tout en protégeant les utilisateurs des abus possibles liés à l’IA.
L’usage de l’IA pour créer des copies numériques de célébrités n’est pas nouveau. Des exemples récents, comme les imitations vocales de Joe Rogan ou les deepfakes de Tom Cruise, ont mis en avant les risques d’abus. Certains contenus sont utilisés pour de la publicité non autorisée ou pour des manipulations politiques. YouTube souhaite donc encadrer ces pratiques en s’appuyant sur ses précédents outils, comme Content ID, qui détecte les violations de droits d’auteur.
Au-delà des abus, ces outils posent aussi pas mal de questions. Certaines personnalités pourraient choisir de monétiser leur image ou leur voix de manière contrôlée. Par exemple, vendre les droits d’utilisation de leur image pour des projets futurs pourrait devenir courant, à condition que ces usages soient encadrés et rémunérés.
Avec ce partenariat, YouTube veut poser les bases d’un usage responsable de l’IA, en soutenant les créateurs et les artistes. L’entreprise reste quand même très prudente : la technologie est encore en phase de test, et son efficacité devra être confirmée.
Un partenariat avec la CAA pour encadrer l’usage de l’IA
Face à la montée des deepfakes et des imitations numériques, YouTube veut offrir aux personnalités publiques un moyen de contrôler leur image. Grâce à ce partenariat, des outils seront développés pour identifier les contenus imitant un visage ou une voix avec IA. Ces outils permettront aussi de signaler ces vidéos afin de demander leur suppression. La CAA, qui gère déjà une base de données appelée CAAVault pour stocker les empreintes numériques de ses clients, joue ici un rôle important.
Une extension progressive aux créateurs
Dans un premier temps, seuls les grands noms du sport, du cinéma et de la musique auront accès à cette technologie. Mais YouTube prévoit de l’étendre à d’autres partenaires, comme les créateurs les plus influents sur la plateforme. L’idée est de fournir à chacun un contrôle accru sur l’utilisation de son image, tout en protégeant les utilisateurs des abus possibles liés à l’IA.
L’usage de l’IA pour créer des copies numériques de célébrités n’est pas nouveau. Des exemples récents, comme les imitations vocales de Joe Rogan ou les deepfakes de Tom Cruise, ont mis en avant les risques d’abus. Certains contenus sont utilisés pour de la publicité non autorisée ou pour des manipulations politiques. YouTube souhaite donc encadrer ces pratiques en s’appuyant sur ses précédents outils, comme Content ID, qui détecte les violations de droits d’auteur.
Des enjeux éthiques et financiers
Au-delà des abus, ces outils posent aussi pas mal de questions. Certaines personnalités pourraient choisir de monétiser leur image ou leur voix de manière contrôlée. Par exemple, vendre les droits d’utilisation de leur image pour des projets futurs pourrait devenir courant, à condition que ces usages soient encadrés et rémunérés.
Avec ce partenariat, YouTube veut poser les bases d’un usage responsable de l’IA, en soutenant les créateurs et les artistes. L’entreprise reste quand même très prudente : la technologie est encore en phase de test, et son efficacité devra être confirmée.