Traquées par leur ex ou leur mari avec un AirTag, elles poursuivent Apple en justice !
Par Laurence - Publié le
Depuis leur sortie en avril 2021, les AirTags font parler d’eux dans les chroniques judiciaires, les utilisateurs craignant des déviances dans leur utilisation et un encouragement à des actions malveillantes.
Ainsi Apple se fait à nouveau traîner devant les tribunaux américains par deux jeunes femmes. L’une affirme avoir été suivie à son insu par son ex-petit ami, avec un AirTag placé dans sa voiture, l'autre soutient que son mari -apparemment sous le coup d'une mesure d'éloignement- a placé une balise dans le sac à dos de leur enfant pour les mêmes fins.
En l'espèce, le procès a démarré lundi et commence très fort. Les demandeuses critiquent vertement que les mesures de protection mises en place par Apple. Pour elles sont insuffisantes car
Très rapidement après la découverte des premiers détournements, Apple a conçu un système permettant à une personne suivie à son insu par un AirTag de recevoir une alerte sur son smartphone. Ce dernier fonctionne aussi bien sur iPhone que sur Android. Pour rappel, le 26 avril dernier, Apple a publié une nouvelle version du firmware des AirTags modifiant le son émis par une balise inconnue, qui serait placée à l'insu d'une personne dans ses affaires.
Précédemment, il avait été question d'une affaire où le système avait bien fonctionné, la victime avait bien été notifiée mais ne savait à quoi cela correspondait. Ce cas pourrait peut être conduire Cupertino à travailler sur une information globale sur son produit.
En France, il n’existe pas -pour le moment- de normes visant spécifiquement les traqueurs. Néanmoins, il serait tout à fait possible de poursuivre certaines personnes malveillantes via d’autres fondements légaux existants, notamment au regard du but poursuivi (si le but était de dérober un véhicule par exemple) ou certaines conséquences : par exemple le harcèlement, les coups et blessures, la destruction ou le vol.
Négligence ou insuffisance d'Apple ?
Ainsi Apple se fait à nouveau traîner devant les tribunaux américains par deux jeunes femmes. L’une affirme avoir été suivie à son insu par son ex-petit ami, avec un AirTag placé dans sa voiture, l'autre soutient que son mari -apparemment sous le coup d'une mesure d'éloignement- a placé une balise dans le sac à dos de leur enfant pour les mêmes fins.
En l'espèce, le procès a démarré lundi et commence très fort. Les demandeuses critiquent vertement que les mesures de protection mises en place par Apple. Pour elles sont insuffisantes car
inadéquates et font peu, voire rien, pour avertir rapidement les individus s'ils sont suivis. Si rien n'est indiqué concernant les actions intentées contre les deux messieurs, les deux jeunes femmes réclament des dommages à Apple, qu'elles accusent d'avoir créé et commercialisé un produit dangereux.
Les mesures mises en place par Apple
Très rapidement après la découverte des premiers détournements, Apple a conçu un système permettant à une personne suivie à son insu par un AirTag de recevoir une alerte sur son smartphone. Ce dernier fonctionne aussi bien sur iPhone que sur Android. Pour rappel, le 26 avril dernier, Apple a publié une nouvelle version du firmware des AirTags modifiant le son émis par une balise inconnue, qui serait placée à l'insu d'une personne dans ses affaires.
Depuis le début la firme a toujours tenu le même discours :
l'AirTag a été conçu pour aider les gens à localiser leurs effets personnels, et non à suivre les personnes ou les biens d'une autre personne, et nous condamnons dans les termes les plus forts possibles toute utilisation malveillante de nos produits. Le suivi indésirable est depuis longtemps un problème sociétal, et nous avons pris cette préoccupation au sérieux dans la conception de l'AirTag.
Précédemment, il avait été question d'une affaire où le système avait bien fonctionné, la victime avait bien été notifiée mais ne savait à quoi cela correspondait. Ce cas pourrait peut être conduire Cupertino à travailler sur une information globale sur son produit.
En France, il n’existe pas -pour le moment- de normes visant spécifiquement les traqueurs. Néanmoins, il serait tout à fait possible de poursuivre certaines personnes malveillantes via d’autres fondements légaux existants, notamment au regard du but poursuivi (si le but était de dérober un véhicule par exemple) ou certaines conséquences : par exemple le harcèlement, les coups et blessures, la destruction ou le vol.
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