Depuis février 2018, les sonnettes et caméras de surveillance ring sont passées dans l’escarcelle d’Amazon. Grâce à une option Wi-Fi, il est ainsi possible de surveiller de près la distribution de sa commande depuis son smartphone.
Mais ce service permet aussi à la firme de fournir aux forces de l'ordre certains accès aux séquences vidéo enregistrées par le réseau de caméras. Le problème est que même si un utilisateur refuse de diffuser cet enregistrement aux forces de l’ordre, Amazon pourrait le faire à sa place sur demande des forces de l’ordre nonobstant le refus du propriétaire.
Une assignation ou une ordonnance du tribunal ne seraient même pas nécessaires : Si nous demandons l’enregistrement dans les 60 jours et tant qu'il a été téléchargé dans le Cloud, Ring peut le retirer du nuage et nous l'envoyer légalement afin que nous puissions l'utiliser dans le cadre de notre enquête.
Le représentant du bureau du shérif de Fresno ne semble pas s’émouvoir de la confidentialité et précise : [les propriétaires] ont choisi de payer pour un service qui nous permet ou à Ring de voir ce qu’il se passe. Le consommateur sait dans quoi il s'embarque. Si vous êtes un homme intègre qui agit légalement, personne n'a de souci.
Contactée, Ring a tenu à rassurer ses utilisateurs et faire la déclaration suivante : Les affirmations selon lesquelles la police peut obtenir n’importe quelle vidéo à partir d’une sonnette Ring dans les 60 jours sont fausses. Ring ne divulguera pas d’informations sur les clients en réponse aux demandes des forces de l’ordre sans une demande légale valide et officielle qui nous aura été correctement signifiée. Ring s’oppose systématiquement à des requêtes considérées trop vagues ou inappropriées. Nous travaillons avec le bureau du shérif du comté de Fresno pour nous assurer que cela est bien compris
