Les iPad et iPhone bientôt assemblés seulement par des robots ?
Par Didier Pulicani - Publié le
325 étapes sont nécessaires à l'assemblages des différents composants de l'iPad : coque, batterie, mémoire, circuits, capteurs... Il s'agit souvent de tâches assez basiques, répétitives, que les employés de Foxconn -l'immense usine chinoise- accomplissent tous les jours bien sagement.
Apple, Nintendo, Intel, Dell, Nokia, Microsoft, Samsung, ou encore Sony font appel, pour chaque nouveau produit, aux compétences de ce complexe qui emploie un million de personnes, en majorité des femmes, assez jeunes, venant des campagnes. Evidemment, l'intérêt pour des sociétés comme Cupertino est double : la Chine est proche des lieux de fabrication des pièces, et le coût de la main d'oeuvre est relativement faible.
Alors, lorsque Terry Guo, le directeur milliardaire de 61 ans, annonce qu'il envisage de
Guo préfère apparemment marcher sur des oeufs, tant la pression sociale est forte autour de sa ville-usine. Mais selon des analystes, le basculement vers la robotisation serait dû à deux facteurs : d'une part, les tâches réalisées à Foxconn seraient majoritairement très basiques et de l'autre, cela réglerait peut-être le complexe occidental vis à vis des conditions de travail sur place
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Apple, Nintendo, Intel, Dell, Nokia, Microsoft, Samsung, ou encore Sony font appel, pour chaque nouveau produit, aux compétences de ce complexe qui emploie un million de personnes, en majorité des femmes, assez jeunes, venant des campagnes. Evidemment, l'intérêt pour des sociétés comme Cupertino est double : la Chine est proche des lieux de fabrication des pièces, et le coût de la main d'oeuvre est relativement faible.
Alors, lorsque Terry Guo, le directeur milliardaire de 61 ans, annonce qu'il envisage de
robotiserFoxconn, un petit vent de panique souffle doucement dans les campagnes chinoises. A l'image de ce qui s'est fait dans les pays dits
industrialisésdurant le 20ième siècle, la Chine est donc en train de réfléchir à remplacer le travail humain -souvent jugé coûteux et fastidieux- par des machines. C'est d'ailleurs l'Europe -notamment l'Allemagne- qui se positionne depuis des années sur le segment : de nombreux secteurs ont été très robotisés, comme l'automobile, et le Vieux Continent compte bien utilises ses compétences pour faire du business avec la Chine.
Guo préfère apparemment marcher sur des oeufs, tant la pression sociale est forte autour de sa ville-usine. Mais selon des analystes, le basculement vers la robotisation serait dû à deux facteurs : d'une part, les tâches réalisées à Foxconn seraient majoritairement très basiques et de l'autre, cela réglerait peut-être le complexe occidental vis à vis des conditions de travail sur place
c'est ce qui pourrait arriver de mieux aux jeunes femmes venues des campagnes, souvent obligées de quitter leur famille pour s'installer en ville pour des dizaines d'années. Pour autant, la transition pourrait encore prendre du temps : de nombreuses petites usines existent en Chine et ces dernières n'ont pas encore les moyens d'investir dans de la robotique high-tech avant des années.
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