France : la taxe Google suscite interrogations et critiques

L'idée, avancée par la commission Zelnik, d'une taxe sur les revenus publicitaires en ligne, alias taxe Google - suscite, on pouvait s'en douter, des réactions offusquées de la part des fournisseurs de services, ces grands portails et moteurs de recherche internationaux présents en France, visés par Nicolas Sarkozy et coupables de favoriser une évasion de matières fiscale (il fallait l'oser, cette formulation).

L'idée serait donc de taxer - base et assiette non précisées - les revenus publicitaires générés par les visiteurs français et ne plus laisser la taxation s'effectuer dans le seul pays où est installé la multinationale. C'est particulièrement dommageable et ça altère le jeu de la concurrence, a expliqué le président français.

Chez Google, on déplore que le gouvernement continue de mettre en avant une logique d'opposition entre les mondes de l'internet et de la culture. Yahoo, de son côté, excipe de son actuelle faiblesse économique : Nos revenus publicitaires ont chuté de 12 % en un an et nous achevons un plan de suppression de postes, a fait savoir l'entreprise.