Cette nuit, Nikon a donc enfin annoncé le tant attendu D6, gros boitier professionnel dont les améliorations font plus penser à un baroud d'honneur qu'à une vraie révolution.
L'appareil embarque en effet toujours un capteur CMOS 24 x 36 mm de seulement 20,8MP épaulé par une puce EXPEED 6. Côté vidéo, pas de révolution, avec de la 4K à 30p maximum là où Canon est passé à 60FPS depuis le 1DX Mark II sorti il y a plusieurs années déjà. La sensibilité va de 100 à 102 400 ISO, l'appareil gère l'autofocus sur les yeux et promet une mise au point plus précise grâce à ses 105 collimateurs en croix. Le mode Rafale grimpe à 14FPS.
Côté stockage, on est sur de CF Express avec 2 emplacements. La connectique est un peu timide avec seulement de l'USB-C 3.1 Gen 1. On retrouve bien-sûr une prise micro 3,5 mm et du WiFi/Bluetooth/GPS.
Le D6 sera vendu (nu) à 7 299 € TTC.
Signalons enfin (c'est assez rare dans le domaine) la sortie d'un SDK chez Sony, qui va permettre aux développeurs de créer des apps permettant de contrôler les appareils à distance et télécharger les contenus. Cette ouverture cache en réalité le manque de moyens (d'envie ?) du constructeur pour développer ses propres apps -mais Sony n'est ni un bon, ni un mauvais élève en la matière, Nikon et Canon proposent des programmes assez mal fichus et très peu mis à jour. Cela évitera aussi de voir fleurir des apps pirates qui essaient de compenser les lacunes des versions officielles.
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