Depuis de nombreuses années, la protection des données personnelles est devenue une priorité pour les internautes, renforcée par les nombreux scandales émaillant particulièrement Facebook. Kaspersky, célèbre société spécialisée dans la sécurité, vient justement de réaliser une étude sur la confidentialité auprès de 11 887 consommateurs dans 21 pays, et notamment en France.
Ainsi, 60% des français estimeraient que la confidentialité absolue serait une chimère aujourd'hui. Cette perte de confiance serait principalement due à l'opacité entourant la collecte de données, surtout de la part des réseaux sociaux. En effet, Internet, les cybercriminels et les réseaux sociaux constitueraient l'essentiel des craintes des internautes français.
Dans ce contexte, 62% des Français se déclarent très ou relativement inquiets par la collecte des informations faite par les apps, et 73% estimeraient contrôler les autorisations (74% pour les utilisateurs Android et 73% pour les utilisateurs iOS). Pour autant, ils seraient 34% à se dire prêts à vendre un accès illimité à leurs données personnelles, même à un parfait inconnu.
En revanche, 67% de nos ressortissants ne semblent pas inquiets du partage de leurs activités sur les réseaux sociaux -estimant la démarche volontaire. Généreux, 38% accepteraient de partager leur historique de recherche (ou leurs achats) avec un tiers, 30% leur historique de navigation et 27% les informations liées à l’identité. En revanche, les données financières restent une partie presque intouchable avec 7%, les français accordant peu leur confiance pour l'accès à leur compte bancaire.
Mauvais élèves, 42% seulement nettoieraient régulièrement leur historique de navigation et 16% utiliseraient des logiciels ou des bloqueurs. Au total, 21,5% admettent ne jamais effacer leurs traces sur Internet, 17% des Français auraient reconnu avoir fait face à des données personnelles compromises (41% via un accès non autorisé à un compte en ligne, 28 % à un appareil). Dans 18% des cas, les victimes se seraient fait voler des données qui auraient été exploitées par la suite et 17% auraient perdu de l'argent.
