Foxconn se fait épingler sur son usine Amazon en Chine (après celle d’Apple)
Par Laurence - Publié le
A force de vouloir développer son activité à outrance (ici et là), Foxconn en aurait-elle oublié quelques règles essentielles en matière de temps de travail, de salaires minima, de formation professionnelle ou encore de travail temporaire ? C'est ce que semble penser l'ONG américaine China Labor Watch spécialisée dans la défense des droits des travailleurs en Chine.
Cette dernière a en effet mené une enquête de neuf mois à l'usine de Hengyang, dans la province du Hunan -un site dédié à Amazon qui assemble notamment les Echo et les Kindle. Et le résultat de cette dernière a fait l'objet d'un rapport de presque 100 pages, pour le moins accusateur. Ce à quoi Foxconn a répondu en lançant une enquête préliminaire, avant de rajouter -officiellement- que
Selon l'association, environ 40% des travailleurs de l'usine étaient des travailleurs temporaires, dépassant de loin la limite de 10% prévue par la loi chinoise. De plus, ces derniers n'auraient pas bénéficier de majorations au titre des heures supplémentaires, ce qui serait également illégal.
De son côté, Amazon a immédiatement déclaré avoir réalisé un audit de ce site en mars dernier et avoir constaté des irrégularités sur les temps de travail et l'emploi précaire, qu'elle qualifie de
Ce n'est pas la première fois que le taïwanais se fait montrer du doigt. Dernièrement, fin 2017, Apple avait également été retoquée pour un nombre indu d'heures supplémentaires sur le site chinois qui fabrique les smartphones de la Pomme, la fameuse Cité des iPhone. Rappelons que selon la rumeur, le site pourrait accueillir jusqu'à 300 000 ouvriers produisant jusqu'à 20 000 iPhone par jour.
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Cette dernière a en effet mené une enquête de neuf mois à l'usine de Hengyang, dans la province du Hunan -un site dédié à Amazon qui assemble notamment les Echo et les Kindle. Et le résultat de cette dernière a fait l'objet d'un rapport de presque 100 pages, pour le moins accusateur. Ce à quoi Foxconn a répondu en lançant une enquête préliminaire, avant de rajouter -officiellement- que
si cela s'avérait être vrai, des mesures immédiates seraient prises pour se mettre en conformité avec la législation.
Selon l'association, environ 40% des travailleurs de l'usine étaient des travailleurs temporaires, dépassant de loin la limite de 10% prévue par la loi chinoise. De plus, ces derniers n'auraient pas bénéficier de majorations au titre des heures supplémentaires, ce qui serait également illégal.
De son côté, Amazon a immédiatement déclaré avoir réalisé un audit de ce site en mars dernier et avoir constaté des irrégularités sur les temps de travail et l'emploi précaire, qu'elle qualifie de
sujets de préoccupation. Elle aurait demandé un
plan d'action à Foxconn, indiquant être
déterminée à faire en sorte que ces problèmes soient résolus.
Ce n'est pas la première fois que le taïwanais se fait montrer du doigt. Dernièrement, fin 2017, Apple avait également été retoquée pour un nombre indu d'heures supplémentaires sur le site chinois qui fabrique les smartphones de la Pomme, la fameuse Cité des iPhone. Rappelons que selon la rumeur, le site pourrait accueillir jusqu'à 300 000 ouvriers produisant jusqu'à 20 000 iPhone par jour.
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