Kat Borlongan, nouveau visage de la Mission French Tech
Par Didier Pulicani - Publié le
La French Tech a déjà réussi sa mission première, qui était de fédérer, puis de redorer l'image de la France dans le milieu des startups et de l'innovation.
Désormais, la mission gouvernementale cherche un nouveau souffle : il y a quelques mois encore, l'idée d'une fondation privée faisait son chemin, mais il semble que l'on reste finalement dans la continuité de l'initiative créée par Fleur Pellerin en 2014. En effet, Kat Borlongan, 35 ans, co-fondatrice du cabinet de conseil Five By Five, vient en effet d'être nommé par Mounir Mahjoubi (secrétaire d'Etat au Numérique) pour reprendre les rênes du label français.
Avec un parcours atypique, la jeune femme est née aux Philippines, diplômée de Sciences Po Bordeaux avec un passage au Canada (chez RSF) et au Japon. Elle possède par ailleurs une solide expérience dans le milieu de la
Avec plus de 1000 m2 offerts à StationF, l'incubateur de Xavier Niel situé à Paris, la French Tech garde donc son rattachement au ministère de l'Economie, et au Secrétariat d'Etat au Numérique, qui rend des comptes directement au Premier ministre. La jeune femme a évoqué quatre grandes priorités pour son mandat : la gestion de la croissance des startups et de leur écosystème, la question des talents et de l'attractivité du pays, l'intégration de la French Tech avec le gouvernement, et enfin la promotion d'un écosystème
Il ne reste plus qu'à lui souhaiter bonne chance pour ce nouveau défi !
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Désormais, la mission gouvernementale cherche un nouveau souffle : il y a quelques mois encore, l'idée d'une fondation privée faisait son chemin, mais il semble que l'on reste finalement dans la continuité de l'initiative créée par Fleur Pellerin en 2014. En effet, Kat Borlongan, 35 ans, co-fondatrice du cabinet de conseil Five By Five, vient en effet d'être nommé par Mounir Mahjoubi (secrétaire d'Etat au Numérique) pour reprendre les rênes du label français.
Avec un parcours atypique, la jeune femme est née aux Philippines, diplômée de Sciences Po Bordeaux avec un passage au Canada (chez RSF) et au Japon. Elle possède par ailleurs une solide expérience dans le milieu de la
data, elle a notamment dirigé le bureau parisien de la fondation
Open Data Instituteaprès avoir rencontré l'actuel ministre lors d'un hackathon sur le sujet en 2012. Elle maîtrise ainsi très bien l'ensemble de la filière administrative, une qualité indispensable pour se montrer rapidement efficace -même si certains lui reprochent d'avoir encore trop peu de contacts directs avec les entrepreneurs. Cette nomination est donc parfois mollement accueillie par le milieu, qui aurait préféré l'un des siens pour piloter la mission.
Avec plus de 1000 m2 offerts à StationF, l'incubateur de Xavier Niel situé à Paris, la French Tech garde donc son rattachement au ministère de l'Economie, et au Secrétariat d'Etat au Numérique, qui rend des comptes directement au Premier ministre. La jeune femme a évoqué quatre grandes priorités pour son mandat : la gestion de la croissance des startups et de leur écosystème, la question des talents et de l'attractivité du pays, l'intégration de la French Tech avec le gouvernement, et enfin la promotion d'un écosystème
tech for good, une initiative à laquelle participait justement Apple en marge de VivaTech.
Il ne reste plus qu'à lui souhaiter bonne chance pour ce nouveau défi !
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