Accident mortel d’Uber : le système de freinage d'urgence était désactivé (mais pas que) !
Par Laurence - Publié le
Le "National Transportation Safety Board" (NTSB) vient de rendre son rapport sur l’accident mortel entre un piéton et une voiture Uber (voir ici). On apprend que le système embarqué de la Volvo XC90 avait bien repéré la victime quelques secondes avant la collision, mais que le système de freinage d’urgence était désactivé.
Selon le document et comme il est fréquent, l'accident résulte de plusieurs causes. En effet, lorsque le système de conduite autonome est actif, les systèmes de freinage d'urgence sont désactivés afin de
Il incombait donc au conducteur de voir l'obstacle et de freiner pour éviter l'accident. Le NTSB partage donc les torts entre Uber pour avoir désactivé le freinage d'urgence pendant la conduite autonome, le conducteur pour ne pas avoir vu le piéton et avoir freiné à temps, mais également la victime. Cette dernière - on l'apprend- était sous l'emprise de stupéfiants au moment des faits, ne portait pas de vêtements clairs ou réfléchissants et traversait en dehors des passages prévus.
Pour autant, l'enquête n'est pas entièrement terminée et doit se poursuivre pour des analyses complémentaires.
Source
Selon le document et comme il est fréquent, l'accident résulte de plusieurs causes. En effet, lorsque le système de conduite autonome est actif, les systèmes de freinage d'urgence sont désactivés afin de
réduire le comportement potentiellement erratique du véhicule. Le système de la voiture a bien identifié la victime, tout d'abord comme obstacle, puis en tant qu'être humain. Ce n'est qu'à partir de là que le système de freinage d'urgence aurait pu faire son œuvre s'il avait été opérant.
Il incombait donc au conducteur de voir l'obstacle et de freiner pour éviter l'accident. Le NTSB partage donc les torts entre Uber pour avoir désactivé le freinage d'urgence pendant la conduite autonome, le conducteur pour ne pas avoir vu le piéton et avoir freiné à temps, mais également la victime. Cette dernière - on l'apprend- était sous l'emprise de stupéfiants au moment des faits, ne portait pas de vêtements clairs ou réfléchissants et traversait en dehors des passages prévus.
Pour autant, l'enquête n'est pas entièrement terminée et doit se poursuivre pour des analyses complémentaires.
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