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Quelles entreprises tech n’aideront jamais les gouvernements à mener des cyberattaques ?

Par Laurence - Publié le

C'est dans un climat particulièrement sensible après WannaCry ou NotPetya, que Microsoft, Facebook et une trentaine de multinationales tech ont dévoilé ce soir qu'ils n'aideraient pas les les gouvernements dans le cadre de cyberattaques offensives. Cette annonce prend la forme d'un accord, le Cybersecurity Tech Accord, qui promet de protéger tous les clients contre les attaques, et ce, sans tenir compte de motifs politiques ou criminels.

Nous reconnaissons que nous vivons dans un nouveau monde, a déclaré le président de Microsoft, Brad Smith, lors d'un discours prononcé mardi à la conférence RSA sur la cybersécurité à San Francisco. Nous vivons au milieu d'une nouvelle génération d'armes, où le cyberespace est devenu le nouveau champ de bataille.

Quelles entreprises tech n’aideront jamais les gouvernements à mener des cyberattaques ?


M. Smith, qui a œuvré en faveur de cette alliance, a déclaré que les cyberattaques de 2017 démontraient la nécessité pour le secteur tech de suivre [leur] chemin vers des mesures plus efficaces pour travailler ensemble et défendre les clients du monde entier.

En plus de Microsoft et Facebook, on retrouve Cisco, Juniper Networks, Oracle, Nokia, SAP, Dell et les entreprises de sécurité Symantec, FireEye et Trend Micro. En revanche, parmi les absentes, figurent Amazon, Apple, Alphabet et Twitter -mais pour certaine(s), habituée(s) à faire cavalier seul, ce n'est pas vraiment une surprise. En outre, cette liste ne contient aucune entreprise russe, chinoise, iranienne ou coréenne (du nord).

Il reste à savoir dans quelle mesure cet engagement pourrait avoir une incidence dans le quotidien des utilisateurs...

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