Après l'accident d'Uber, la pression monte dans le secteur des vehicules autonomes
Par Laurence - Publié le
L’accident mortel impliquant une voiture d’Uber n'a fait que raviver la polémique des véhicules autonomes. Et ce, d'autant qu'un vidéo circule depuis hier, diffusée par la police de la ville, où l'on peut voir les secondes avant l'accident mais également la conductrice.
Si l'enquête est en cours, on peut s'interroger sur le comportement du pilote ou l'absence de réaction du logiciel face à l'arrivée du piéton. En effet, bien que les spécificités techniques d'Uber ne soient pas révélées, les voitures autonomes utilisent généralement une combinaison complexe de capteurs (avec des radars et un LIDAR) pour identifier les objets, les obstacles et évidemment les personnes. Une des interrogations sera de savoir pourquoi le dispositif n'a pas détecté la présence de la victime, qui avait pourtant traversé trois voies de circulation avant le choc.
Les experts du secteur estiment désormais que les constructeurs devront renforcer la sécurité et les garanties de leurs systèmes. Ils dénoncent ainsi le comportement de nombreux groupes (comme GM, Alphabet ou Uber) invoquant des raisons financières et économiques. Ces derniers avaient sollicité des allègements dans les normes afin de pouvoir augmenter leurs tests.
Ce premier accident mortel relance également la problématique liée à l’absence de normes explicites -voire spécifiques- en termes d'essais, de responsabilité et d'assurance en cas d'accident.
Source 1
Source 2
Video (Attention, contenu sensible)
Si l'enquête est en cours, on peut s'interroger sur le comportement du pilote ou l'absence de réaction du logiciel face à l'arrivée du piéton. En effet, bien que les spécificités techniques d'Uber ne soient pas révélées, les voitures autonomes utilisent généralement une combinaison complexe de capteurs (avec des radars et un LIDAR) pour identifier les objets, les obstacles et évidemment les personnes. Une des interrogations sera de savoir pourquoi le dispositif n'a pas détecté la présence de la victime, qui avait pourtant traversé trois voies de circulation avant le choc.
Les experts du secteur estiment désormais que les constructeurs devront renforcer la sécurité et les garanties de leurs systèmes. Ils dénoncent ainsi le comportement de nombreux groupes (comme GM, Alphabet ou Uber) invoquant des raisons financières et économiques. Ces derniers avaient sollicité des allègements dans les normes afin de pouvoir augmenter leurs tests.
Ce premier accident mortel relance également la problématique liée à l’absence de normes explicites -voire spécifiques- en termes d'essais, de responsabilité et d'assurance en cas d'accident.
Source 1
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