À l'approche de la fête nationale (qui devrait accueillir son lot de personnalités), il n'est question que de mesures de sécurité. Cette année, un drone militaire de fabrication américaine fera donc partie de l'arsenal de sécurité. Aux côtés des 11 000 membres des forces de l'ordre, l'appareil sera chargé de la surveillance aérienne et permettra de rendre compte de comportements suspects, et ce, en temps réel.
Le General Atomics MQ-9 Reaper -sympathiquement dénommé Reaper- n'a pas grand chose à voir avec les drones grand public. D'une envergure de deux Rafales (soit une vingtaine de mètres), l'appareil a déjà effectué un survol de Paris le 4 juillet. Dans 2 jours, il décollera de la base de Cognac -d'où il sera entièrement piloté- pour un vol de deux heures et demie jusqu'à Paris, où il restera dans le ciel de la capitale pour accomplir sa mission de surveillance avant de rentrer (ndlr : il disposerait d'une autonomie en vol de 19 heures).
Aussi imposant qu'il puisse être, l'appareil promet une grande discrétion et une rapidité de transmission. Selon le lieutenant-colonel Tanguy Benzaquen (chef de l’escadron 1/33 Belfort en charge des drones à Cognac) : On a des capacités d'identification assez fines qui nous permettront, depuis la position où est situé l'avion, d'être capable d'identifier un comportement suspect ou clairement hostile. En fonction de ça, on rendra compte immédiatement. Cette capacité de temps réel est fondamentale. On rend compte en direct aux autorités compétentes pour qu'elles puissent intervenir dans les plus brefs délais.
