Dans son rapport annuel relatif aux tendances sur Internet, Mary Meeker (Kleiner Perkins Caufield & Byers) a remarqué une petite opération à 16 milliards à réaliser auprès des utilisateurs mobiles américains de Facebook, Snapchat ou Alphabet, voire à multiplier dans le monde.
En effet, les analystes s'attendent à ce que les dépenses publicitaires augmentent de près du double d'ici 2021 (et avec, le nombre d'annonces sur les applications). Les dépenses en publicité mobile qui représentent 48% des dépenses publicitaires en ligne aux États-Unis atteindraient au minimum 70%.
Or, Facebook a déclaré qu'il avait l'intention de ralentir le volume des annonces sur le flux d'informations au cours de la deuxième moitié de l'année. Pour autant, les financiers s'attendent à ce que l'entreprise augmentent -en contrepartie- ses contenus publicitaires provenant d'autres applications, comme Instagram.
Cette stratégie pourrait également laisser ses chances à Snap, qui cherche de nouvelles ressources financières pour se remettre d'une grande perte nette du premier trimestre liée à son IPO. Cette dernière viserait désormais non plus à concurrencer Facebook sur le nombre d'utilisateurs mais sur la fidélisation de ces derniers.
Rappelons que Snapchat comptait 166 millions d'utilisateurs actifs quotidiens à la fin du premier trimestre (contre 1,28 milliards pour Facebook), avec un revenu moyen par utilisateur de 90 cents à l'échelle mondiale (face à 4,23 $ pour le réseau de Mark Zuckerberg).
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