Instagram bannit les rondeurs féminines de sa recherche #curvy
Par Didier Pulicani - Publié le
L'impérialisme américain sur les réseaux sociaux et les application mobiles n'en finit plus de défrayer la chronique. Le puritanisme imposé à tous les utilisateurs -quelque soit leur pays- n'est pas sans poser de problème idéologique, dans le façon donc nous acceptons la censure de certains contenus.
Dernière trouvaille en date d'Instagram (propriété de Facebook, rappelons-le), bannir le mot-clef
La nouvelle a été confirmée à Mashable et le réseau social explique la démarche par une quantité de photos liées à ce mot-clef qui violaient les conditions d'utilisations. Il faut dire qu'en la matière, Instagram mime ses petits copains à la perfection : la moindre fesse ou le morceau de téton qui apparait sur une image sera immédiatement censurée. Et notre confrère de rappeler que les hashtags #vaginas, #clitoris, #dildo, ou encore #bitch sont eux, encore tout à fait acceptés.
Certains activistes redoutent que ce type de décision ravive à nouveau la pression sur les jeunes filles, avides d'idéal corporel, et qui peinent souvent à s'assumer telles quelles. Laisser certains physiques moins codifiés s'afficher sur les réseaux sociaux permet en effet d'éviter certains excès comportementaux bien connus. Notez que la problématique intervient tout autant avec des sociétés comme Apple ou Google sur l'App Store, Facebook et YouTube notamment. Et la nudité n'est pas le seul sujet censuré par ces grands groupes qui monopolisent aujourd'hui largement les usages sur internet.
Si le sujet vous intéresse, on en parlait justement avec la sex-bloggeuse Maïa Mazaurette, il y a quelques mois :
Dernière trouvaille en date d'Instagram (propriété de Facebook, rappelons-le), bannir le mot-clef
#curvyde sa recherche. Ce dernier signifie, en bon français,
avec des formes, un terme souvent associé à des physiques féminins avec de belles courbes, par apposition aux silhouettes jugée parfois un peu trop fines que l'on retrouve en Une des magazines ad-hoc.
La nouvelle a été confirmée à Mashable et le réseau social explique la démarche par une quantité de photos liées à ce mot-clef qui violaient les conditions d'utilisations. Il faut dire qu'en la matière, Instagram mime ses petits copains à la perfection : la moindre fesse ou le morceau de téton qui apparait sur une image sera immédiatement censurée. Et notre confrère de rappeler que les hashtags #vaginas, #clitoris, #dildo, ou encore #bitch sont eux, encore tout à fait acceptés.
Certains activistes redoutent que ce type de décision ravive à nouveau la pression sur les jeunes filles, avides d'idéal corporel, et qui peinent souvent à s'assumer telles quelles. Laisser certains physiques moins codifiés s'afficher sur les réseaux sociaux permet en effet d'éviter certains excès comportementaux bien connus. Notez que la problématique intervient tout autant avec des sociétés comme Apple ou Google sur l'App Store, Facebook et YouTube notamment. Et la nudité n'est pas le seul sujet censuré par ces grands groupes qui monopolisent aujourd'hui largement les usages sur internet.
Si le sujet vous intéresse, on en parlait justement avec la sex-bloggeuse Maïa Mazaurette, il y a quelques mois :
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