Devant les chansons générées par l'IA, Universal menace Apple et Spotify !
Par Laurence - Mis à jour le
Aujourd'hui, il est difficile d'ignorer l'existence et le développement exponentiel de l'Intelligence Artificielle, au vu du nombre de débats enflammés ou des plaintes. Pas un seul domaine ne lui échappe : écriture, peinture et dessin et, bien sûr, musique.
Les premiers livres écrits par une IA ayant fait leur apparition sur les étagères d'Amazon, rien n'empêchait des chansons de venir truster les charts d'Apple Music ou de Spotify. Au grand désarroi d'Universal Music Group, qui dénonce le phénomème naissant et demande leur retrait des plateformes.
Pour le label, il ne s'agit que des reprises de titres existants au mépris des doits d'auteurs. En effet, comme pour le dessin, l’IA va piocher dans une base de données et analyser une qualité importante de données, ce qui va lui permettre de générer des musiques et des paroles.
Dans l'affaire, UMG ne perçoit aucune redevance, alors qu'il possède les droits d’environ un tiers du marché mondial de la musique. Rappelons qu'il a dans son giron des artistes majeurs comme Taylor Swift, Elton John ou encore The Weeknd. Mais aussi Ariana Grande, Justin Bieber, Rihanna, Madonna, Miley Cyrus ou BTS. On comprend alors l'enjeu financier
Selon le Financial Times, UMG aurait pour le moment envoyé un simple mail à plusieurs services de streaming de musique afin de leur demander de bloquer ces chansons.
Dans ce dernier, il précise assez clairement le problème:
Histoire de bien étoffer la question, le Financial Times cite de plus un exemple de requête donnée à une IA dans le seul but de composer une chanson :
Des chansons générées par l'IA
Les premiers livres écrits par une IA ayant fait leur apparition sur les étagères d'Amazon, rien n'empêchait des chansons de venir truster les charts d'Apple Music ou de Spotify. Au grand désarroi d'Universal Music Group, qui dénonce le phénomème naissant et demande leur retrait des plateformes.
Pour le label, il ne s'agit que des reprises de titres existants au mépris des doits d'auteurs. En effet, comme pour le dessin, l’IA va piocher dans une base de données et analyser une qualité importante de données, ce qui va lui permettre de générer des musiques et des paroles.
Dans l'affaire, UMG ne perçoit aucune redevance, alors qu'il possède les droits d’environ un tiers du marché mondial de la musique. Rappelons qu'il a dans son giron des artistes majeurs comme Taylor Swift, Elton John ou encore The Weeknd. Mais aussi Ariana Grande, Justin Bieber, Rihanna, Madonna, Miley Cyrus ou BTS. On comprend alors l'enjeu financier
Un mail d'avertissement (pour le moment)
Selon le Financial Times, UMG aurait pour le moment envoyé un simple mail à plusieurs services de streaming de musique afin de leur demander de bloquer ces chansons.
Dans ce dernier, il précise assez clairement le problème:
certains systèmes d'IA pourraient avoir utiliser des contenus protégés par le droit d'auteur sans obtenir d'autorisation ou sans verser de compensation aux titulaires de droits. Pareillement, il expose tout aussi nettement ses intentions futures :
nous n'hésiterons pas à prendre des mesures pour protéger nos droits et ceux de nos artistes. Si la menace est pour l’instant gratuite, elle est bien réelle.
Histoire de bien étoffer la question, le Financial Times cite de plus un exemple de requête donnée à une IA dans le seul but de composer une chanson :
avec des paroles comme Taylor Swift, une voix comme Bruno Mars, dans le genre de Harry Styles. L’IA va alors piocher dans les répertoires cités et proposer un morceau musical qui reprendra de nombreux paramètres, voire des séquences entières. On vous laisser imaginer le résultat !