Google se plie à Donald Trump et renomme le Golfe du Mexique sur Maps
Par Laurence - Publié le
De retour à la Maison Blanche pour un nouveau mandat en tant que 47e président des États-Unis, Donald Trump a rapidement signé une série de mesures toutes aussi symboliques que controversées. Parmi elles, on trouve le changement de nom du Golfe du Mexique -désormais Golfe d’Amérique- une décision géopolitique qui suscite des débats internationaux.
Dans un premier temps, Apple et Google n'avaient pas paru se mettre en branle à cette nouvelle et n'avaient -d'ailleurs- rien modifié depuis la semaine dernière. Mais la situation semble à moitié résolue. En effet, Google vient de préciser qu’il se conformera au décret présidentiel.
Pour justifier ce retard, il évoque
Dans sa déclaration, Google précise que le changement ne sera effectif qu’une fois le nouveau nom intégré dans la base géographique des noms américains, ce qui n’était pas encore le cas lundi soir. Les utilisateurs mexicains, eux, continueront de voir l’appellation traditionnelle Golfe du Mexique, illustrant la nature adaptable et localisée des services de cartographie.
La décision de renommer cette zone maritime bordant le sud-est des États-Unis, l’est du Mexique et une partie de Cuba s’inscrit dans une volonté de réaffirmer la souveraineté et la puissance américaine. Cependant, elle a immédiatement provoqué des réactions. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum n’a pas hésité à se moquer de l’initiative, dénonçant une mesure qu’elle qualifie de
Outre le
Mais avant toute protestation, il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que Google Maps adapte ses cartes aux sensibilités géopolitiques locales. Selon le pays d’utilisation, les frontières et noms de lieux peuvent différer. Par exemple, certaines zones contestées, comme la Crimée, sont affichées différemment selon qu’on consulte Google Maps depuis la Russie ou l’Ukraine.
Google Maps on the Trump road
Dans un premier temps, Apple et Google n'avaient pas paru se mettre en branle à cette nouvelle et n'avaient -d'ailleurs- rien modifié depuis la semaine dernière. Mais la situation semble à moitié résolue. En effet, Google vient de préciser qu’il se conformera au décret présidentiel.
Pour justifier ce retard, il évoque
une pratique de longue dateconsistant à refléter les changements géographiques basés sur des sources officielles (genre...). C'est sûr qu'un executive order se place assez haut dans la hiérarchie des normes, mais certains, signés la semaine dernière, sont effectivement contestés en justice... Au delà de ce constat assez ironique, cette modification ne concernera que les utilisateurs américains.
Un nom plutôt sensible
Dans sa déclaration, Google précise que le changement ne sera effectif qu’une fois le nouveau nom intégré dans la base géographique des noms américains, ce qui n’était pas encore le cas lundi soir. Les utilisateurs mexicains, eux, continueront de voir l’appellation traditionnelle Golfe du Mexique, illustrant la nature adaptable et localisée des services de cartographie.
La décision de renommer cette zone maritime bordant le sud-est des États-Unis, l’est du Mexique et une partie de Cuba s’inscrit dans une volonté de réaffirmer la souveraineté et la puissance américaine. Cependant, elle a immédiatement provoqué des réactions. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum n’a pas hésité à se moquer de l’initiative, dénonçant une mesure qu’elle qualifie de
provocatrice et inutile.
Des changements de noms à "géographie" variable
Outre le
Golfe d’Amérique, Donald Trump prévoit de restaurer certains noms emblématiques supprimés lors des précédents mandats. Parmi eux, le mont Denali en Alaska devrait redevenir le mont McKinley, en hommage au 25e président américain, William McKinley. Ce nom avait été modifié par Barack Obama pour honorer les peuples autochtones locaux, une initiative saluée à l’époque mais qui avait suscité la colère des sénateurs républicains et de certains habitants.
Mais avant toute protestation, il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que Google Maps adapte ses cartes aux sensibilités géopolitiques locales. Selon le pays d’utilisation, les frontières et noms de lieux peuvent différer. Par exemple, certaines zones contestées, comme la Crimée, sont affichées différemment selon qu’on consulte Google Maps depuis la Russie ou l’Ukraine.
Ce dernier épisode illustre une fois de plus le rôle crucial des services numériques dans les batailles symboliques et géopolitiques. Si le Golfe d’Amérique reste une mesure limitée aux États-Unis, son écho sur la scène internationale pourrait bien en faire un sujet de débat pendant longtemps.