Donald Trump propose un actionnariat américain à 50% pour sauver TikTok [MAJ : à nouveau en ligne]
Par Laurence - Publié le
Alors qu'il n'est pas encore tout à fait président, Donald Trump devance son investiture pour dévoiler ses plans concernant le sauvetage de TikTok, et ce, malgré la décision de la Cour Suprême.
Le futur locataire de la Maison Blanche vient d'annoncer il y a quelques minutes une mesure assez inattendue pour maintenir le réseau aux USA. Dès demain (après son investiture donc), il prévoit de signer un décret présidentiel visant à suspendre la loi d'avril 2024, qui interdit la plateforme de vidéos aux États-Unis. En parallèle, il propose une solution de compromis : permettre à des actionnaires américains de détenir 50 % du réseau social chinois.
Rappelons que cette loi très controversée est entrée en vigueur aujourd'hui après avoir été validée vendredi 17 janvier 2024, provoquant la suspension de TikTok pour plus de 170 millions d’utilisateurs américains. Cette interdiction s’inscrivait dans une série de mesures visant à limiter l’influence de la Chine sur les technologies critiques et à renforcer la sécurité nationale.
Donald Trump, cependant, a déclaré vouloir préserver la plateforme tout en garantissant qu’elle soit soumise à une supervision américaine.
Oui mais voilà pour rassurer sur les préoccupations en matière de sécurité, Donald Trump propose que TikTok soit contrôlé à 50 % par des actionnaires américains. Cette solution permettrait à la fois de répondre aux préoccupations du Congrès et de maintenir la plateforme accessible.
Selon des analystes, cette proposition pourrait encourager des entreprises comme Oracle, Walmart ou même des investisseurs privés à entrer dans le capital de TikTok. Elle répondrait également aux exigences de transparence souvent soulevées par les critiques de la plateforme.
Certains observateurs estiment que cette décision vise également à se positionner comme un défenseur de la jeunesse américaine et de l’innovation, tout en envoyant un signal à Pékin. En réintroduisant TikTok sous des conditions strictes, il entend apaiser les tensions avec la Chine tout en renforçant l’emprise américaine sur des technologies stratégiques.
Bien que cette initiative ait été saluée par certains utilisateurs et influenceurs, elle reste soumise à des négociations complexes avec les actionnaires actuels de TikTok et aux approbations réglementaires. De plus, certains membres du Congrès pourraient contester la légalité du décret, le considérant comme une atteinte à la loi adoptée. Enfin précisons que le texte prévoit la possibilité pour le Président de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur. Il reste à la maison mère de TikTok (ByteDance) en lieu et place de l'interdiction.
Mise à jour : TikTok vient de préciser ce soir qu'il était en train de relancer ces services, et ce, quelques heures après les avoir fermés... Apparemment, les comptes commencent à être de nouveau opérationnel sur les navigateurs et le sera un peu plus tard sur l'application.
En accord avec nos prestataires, TikTok est en train de rétablir le service. Nous remercions le président Trump d’avoir apporté la clarté et les assurances nécessaires à nos prestataires, leur confirmant qu’ils ne subiront aucune sanction en proposant TikTok à plus de 170 millions d’Américains, et en permettant à plus de 7 millions de petites entreprises de prospérer.
la loi controversée déjà suspendue
Le futur locataire de la Maison Blanche vient d'annoncer il y a quelques minutes une mesure assez inattendue pour maintenir le réseau aux USA. Dès demain (après son investiture donc), il prévoit de signer un décret présidentiel visant à suspendre la loi d'avril 2024, qui interdit la plateforme de vidéos aux États-Unis. En parallèle, il propose une solution de compromis : permettre à des actionnaires américains de détenir 50 % du réseau social chinois.
Rappelons que cette loi très controversée est entrée en vigueur aujourd'hui après avoir été validée vendredi 17 janvier 2024, provoquant la suspension de TikTok pour plus de 170 millions d’utilisateurs américains. Cette interdiction s’inscrivait dans une série de mesures visant à limiter l’influence de la Chine sur les technologies critiques et à renforcer la sécurité nationale.
Donald Trump, cependant, a déclaré vouloir préserver la plateforme tout en garantissant qu’elle soit soumise à une supervision américaine.
Nous ne pouvons pas priver les Américains de TikTok, une plateforme de divertissement et de création qui a changé la vie de tant de jeunes. Mon décret permettra de garantir une gestion sécurisée et transparente.
Une proposition de contrôle américain
Oui mais voilà pour rassurer sur les préoccupations en matière de sécurité, Donald Trump propose que TikTok soit contrôlé à 50 % par des actionnaires américains. Cette solution permettrait à la fois de répondre aux préoccupations du Congrès et de maintenir la plateforme accessible.
Selon des analystes, cette proposition pourrait encourager des entreprises comme Oracle, Walmart ou même des investisseurs privés à entrer dans le capital de TikTok. Elle répondrait également aux exigences de transparence souvent soulevées par les critiques de la plateforme.
Certains observateurs estiment que cette décision vise également à se positionner comme un défenseur de la jeunesse américaine et de l’innovation, tout en envoyant un signal à Pékin. En réintroduisant TikTok sous des conditions strictes, il entend apaiser les tensions avec la Chine tout en renforçant l’emprise américaine sur des technologies stratégiques.
Bien que cette initiative ait été saluée par certains utilisateurs et influenceurs, elle reste soumise à des négociations complexes avec les actionnaires actuels de TikTok et aux approbations réglementaires. De plus, certains membres du Congrès pourraient contester la légalité du décret, le considérant comme une atteinte à la loi adoptée. Enfin précisons que le texte prévoit la possibilité pour le Président de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur. Il reste à la maison mère de TikTok (ByteDance) en lieu et place de l'interdiction.