Tickets-resto au supermarché : c’est reparti jusqu’en 2026
Par Vincent Lautier - Publié le
Le Parlement a officiellement validé une prolongation très attendue. Les titres-restaurant, utilisés parfois pour des courses alimentaires en supermarché, seront acceptés pour des produits comme les pâtes, le riz ou la farine jusqu’à fin 2026. Cette décision met fin à une période de flou qui avait compliqué la vie de millions de bénéficiaires depuis début janvier.
Adoptée cette semaine, cette mesure prolonge l’élargissement instauré en 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat après la pandémie. Initialement prévue pour expirer fin 2024, cette dérogation permettra aux 5,4 millions d’utilisateurs de titres-resto d’acheter des produits non directement consommables en grandes surfaces pendant deux années supplémentaires.
Le texte avait été voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en novembre. Le Sénat, qui souhaitait initialement limiter la prolongation à un an, a finalement aligné sa position, en invoquant la nécessité d’une adoption rapide pour apaiser les tensions. La loi entrera en vigueur dès sa promulgation par le président de la République.
Depuis le début de l’année 2025, l’absence de cadre légal avait plongé les consommateurs et les distributeurs dans une situation particulièrement confuse. En théorie, les titres-restaurant ne pouvaient plus être utilisés pour acheter des produits alimentaires à préparer. Pourtant, dans la pratique, plusieurs enseignes avaient choisi de continuer à les accepter, en pariant sur une régularisation rapide de la loi.
De leur côté, les restaurateurs, principaux bénéficiaires historiques des titres-resto, s’opposent bien sûr à cet élargissement, et dénoncent une baisse de leur part de marché. En deux ans, celle-ci est passée de 46 % à 40 %, selon la Commission nationale des titres-restaurant.
Si cette prolongation met fin à une certaine urgence, elle n’élimine pas les débats autour des titres-restaurant. La ministre déléguée au Commerce, Véronique Louwagie, a promis une réforme plus ambitieuse, avec des premières annonces attendues dès cet été. L’objectif ? Adapter les titres-resto aux nouveaux usages, en particulier ceux liés au télétravail, en essayant surtout de trouver un équilibre entre restaurateurs, distributeurs et consommateurs.
D’ici là, la prolongation jusqu’à fin 2026 permet de sécuriser temporairement un dispositif plébiscité par de nombreux salariés, dont vous faites peut-être partie. Reste à voir si la future réforme parviendra à clarifier une fois pour toutes la vocation des titres-resto, entre soutien au pouvoir d’achat et soutien au secteur de la restauration.
Une dérogation prolongée pour deux ans
Adoptée cette semaine, cette mesure prolonge l’élargissement instauré en 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat après la pandémie. Initialement prévue pour expirer fin 2024, cette dérogation permettra aux 5,4 millions d’utilisateurs de titres-resto d’acheter des produits non directement consommables en grandes surfaces pendant deux années supplémentaires.
Le texte avait été voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en novembre. Le Sénat, qui souhaitait initialement limiter la prolongation à un an, a finalement aligné sa position, en invoquant la nécessité d’une adoption rapide pour apaiser les tensions. La loi entrera en vigueur dès sa promulgation par le président de la République.
Depuis le début de l’année 2025, l’absence de cadre légal avait plongé les consommateurs et les distributeurs dans une situation particulièrement confuse. En théorie, les titres-restaurant ne pouvaient plus être utilisés pour acheter des produits alimentaires à préparer. Pourtant, dans la pratique, plusieurs enseignes avaient choisi de continuer à les accepter, en pariant sur une régularisation rapide de la loi.
De leur côté, les restaurateurs, principaux bénéficiaires historiques des titres-resto, s’opposent bien sûr à cet élargissement, et dénoncent une baisse de leur part de marché. En deux ans, celle-ci est passée de 46 % à 40 %, selon la Commission nationale des titres-restaurant.
Une réforme promise d’ici 2025
Si cette prolongation met fin à une certaine urgence, elle n’élimine pas les débats autour des titres-restaurant. La ministre déléguée au Commerce, Véronique Louwagie, a promis une réforme plus ambitieuse, avec des premières annonces attendues dès cet été. L’objectif ? Adapter les titres-resto aux nouveaux usages, en particulier ceux liés au télétravail, en essayant surtout de trouver un équilibre entre restaurateurs, distributeurs et consommateurs.
D’ici là, la prolongation jusqu’à fin 2026 permet de sécuriser temporairement un dispositif plébiscité par de nombreux salariés, dont vous faites peut-être partie. Reste à voir si la future réforme parviendra à clarifier une fois pour toutes la vocation des titres-resto, entre soutien au pouvoir d’achat et soutien au secteur de la restauration.