Le groupe Parrot, fondé en 1994 par Henry Seydoux, pourrait bien tout miser sur la production de drones, et céder Parrot Automotive au groupe Faurecia, filiale de PSA.
Alors que Parrot vient tout juste de dévoiler son nouveau drone haut de gamme Anafi, censé venir grappiller des parts de marché au géant DJI, la société voudrait concentrer ses efforts sur ce secteur, et profiter de la cession de son pôle équipement automobile pour renflouer ses caisses. Le bénéficiaire de cette vente serait le groupe Faurecia, qui affichait en 2015 un chiffre d'affaire de 20,692 milliard d'euros, et détenait déjà 20 % de Parrot Automotive depuis 2017.
Un contrat a été signé par les deux parties le 4 juillet, si les négociations aboutissent, Parrot devrait recevoir au total 108,5 millions d'euros -dont 41 millions de la première opération- et céder la totalité de Parrot automotive début 2022.
Selon Henry Seydoux, principal actionnaire du groupe, nous venons de lancer l'Anafi, un drone léger et puissant et nous souhaitons nous consacrer pleinement au développement de nos activités drones grand public et professionnels et laisser à Faurecia toute la latitude pour déployer sa stratégie dans la mobilité et les voitures connectés. Avec cet accord, nous doublons notre trésorerie et pouvons sereinement continuer à déployer notre stratégie, qui vise plus que jamais à poursuivre le développement du premier Groupe européen de drone..
Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle, l'Anafi aura fort à faire face au colosse DJI et ses Mavic Pro qui font l'unanimité, tant sur leurs aptitudes en vol que sur la qualité des vidéos. Toutefois, si les efforts du groupe se concentrent sur ce segment, il est fort possible que Parrot étoffe son offre, et propose rapidement de nouveaux modèles compétitifs.
