Fiabilité de la gamme Surface : un mémo suggère une nette amélioration
Par Didier Pulicani - Publié le
On vous en parlait la semaine dernière, Consumer Reports (l'UFC américaine) estimait que la gamme Surface de Microsoft était peu fiable, avec des taux de retours avoisinant les 25%.
Le célèbre Paul Thurrot -indétrônable fan No1 de Redmond- a mené l'enquête, et même obtenu un mémo interne, confirmant en partie les chiffres obtenus. Les taux de retours étaient en effet excessivement élevés au moment de la sortie (surtout pour le SurfaceBook avec près de 17% !), mais les chiffres sont rapidement revenus à des taux plus raisonnables, autour de 5/6% environ (ce qui reste quand-même élevé) :
L'autre volet de l'affaire, c'est bien-sûr la partie logicielle, sans doute responsable de cette déroute précoce et des renvois en masse des premiers clients. Microsoft a notamment accusé Intel de lui fournir de mauvais pilotes pour sa génération Skylake. Manque de chance, Redmond semble avoir été le seul à rencontrer autant de problèmes, là où ses concurrents -comme Lenovo- étaient au contraire plutôt contents du travail avec le fondeur. Sur le SurfaceBook, Microsoft aurait notamment demandé des drivers un peu "custom" étant donné la spécifié de la machine, et c'est sans doute ce qui a été le plus difficile à stabiliser, dixit Thurrot.
D'après un responsable, Redmond aurait
Aux USA, CS tient encore une belle réputation et leurs avis sont souvent suivis par le grand public...
Via
Le célèbre Paul Thurrot -indétrônable fan No1 de Redmond- a mené l'enquête, et même obtenu un mémo interne, confirmant en partie les chiffres obtenus. Les taux de retours étaient en effet excessivement élevés au moment de la sortie (surtout pour le SurfaceBook avec près de 17% !), mais les chiffres sont rapidement revenus à des taux plus raisonnables, autour de 5/6% environ (ce qui reste quand-même élevé) :
L'autre volet de l'affaire, c'est bien-sûr la partie logicielle, sans doute responsable de cette déroute précoce et des renvois en masse des premiers clients. Microsoft a notamment accusé Intel de lui fournir de mauvais pilotes pour sa génération Skylake. Manque de chance, Redmond semble avoir été le seul à rencontrer autant de problèmes, là où ses concurrents -comme Lenovo- étaient au contraire plutôt contents du travail avec le fondeur. Sur le SurfaceBook, Microsoft aurait notamment demandé des drivers un peu "custom" étant donné la spécifié de la machine, et c'est sans doute ce qui a été le plus difficile à stabiliser, dixit Thurrot.
D'après un responsable, Redmond aurait
travaillé sans relâchepour régler tous les bugs, mais ces efforts n'ont pu être reflétés dans le rapport de CS, qui ne devrait en voir les bénéfices que l'an prochain. On l'a d'ailleurs vu avec les MacBook Pro 2016, l'organisation n'avait pas été très tendre avec Apple, notamment en matière d'autonomie... forçant Cupertino à réagir, et à corriger certains bugs sur la machine spécifiquement pour le
test.
Aux USA, CS tient encore une belle réputation et leurs avis sont souvent suivis par le grand public...
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