Les Mac n'ont jamais été de grandes machines de joueurs (c'est un euphémisme), et ces dernières années, Apple a préféré mettre l'accent sur leurs capacités créatives.
Face à ce constat, ne serait-il pas temps de regarder ce qui se fait chez AMD ? Avec l'arrivée de Ryzen, la société rivalise en effet largement avec Intel et ses puces les plus puissantes. Ainsi, un Ryzen 7 1700X tient désormais largement tête à l’i7-7700K, la puce la plus rapide des Core i7 grand public. C'est justement grâce à la multiplication de ces coeurs qu'AMD parvient désormais à faire la différence, notamment dans les applications professionnelles avides de calculs parallèles.
Ce petit graphique (fourni par AMD) résume assez bien les atouts de l'architecture Ryzen : les puces sont très à l'aise sur les calculs longs et complexes, un peu moins lorsqu'il faut de la puissance brute sur 1 ou 2 coeurs, comme dans les jeux :
Comparé au Ryzen 7 1700X, l’i7-7700K affiche seulement 67 % de ses performances en encodage vidéo sous Handbrake et 82 % avec Adobe Premiere CC. clame AMD. Lorsqu’il est mis en face du Ryzen 7 1700X, le Core i7-7700K affiche 65 % des performances du processeur AMD dans POVRay, 69 % dans Blender et 63 % avec Cinebench. Une moyenne relative en création de contenu de 66 % des performances du Ryzen 7 1700X.
Evidemment, dans certaines de ces applications, le GPU fait souvent la différence : dans Première ou Resolve, CUDA et OpenCL font des merveilles, lorsqu'ils sont sollicités par les applications. Mais dans un iMac -où le GPU est contraint par le design de la machine- ou même sur les Mac mini, offrir des puces AMD pourrait permettre d'obtenir des performances plus intéressantes, aussi bien sur l'entrée de gamme (souvent bi-coeurs) que sur le haut-de-gamme.
