L'absence de mises à jour payantes sur le (Mac) App Store et ses conséquences
Par Didier Pulicani - Publié le
Il y a 3 ans, le charismatique
L'un de ses arguments était à l'époque tout à fait pertinent : chiffre à l'appui, le développeur démontrait qu'il perdait une bonne parties des
Trois ans plus tard, le Mac App Store constitue l'un des plus gros ratés de l'histoire logicielle d'Apple : la plupart des grands éditeurs n'y sont pas présent (Adobe, Microsoft, Parallels...) pour des raisons diverses et variées (absences d'abonnements, restrictions de code, 30% de "taxe Apple" etc.). Chez les éditeurs indépendants -ceux qui pourraient le mieux profiter de la boutique- la pilule a toujours du mal à passer. C'est aujourd'hui au tour de Dan Counsell, fondateur de Realmac Software, d'en remettre une couche. Le développeur ne comprend toujours pas qu'Apple n'ait pas entendu les appels de la communauté. Pour lui, l'absence de mise à jour payante conduit à 3 problèmes principaux :
- il y a aujourd'hui des centaines de programmes fantômes sur la boutique, qui ne reçoivent plus de mises à jour (faute d'être rémunéré en conséquence)
- il est impossible, financièrement, de proposer des mises à jour gratuites à vie à ses clients : Counsell reprend d'ailleurs l'exemple de la musique, où l'on paie les artistes toute leur vie, et pas juste pour le premier album
- lorsqu'un développeur sort une version majeure d'un programme, il doit créer une nouvelle app, et par conséquent, il perd toutes ses notes, ses clients, historiques de téléchargements etc.
Malheureusement, il y a de grandes chances que d'ici 3 ans, nous puissions écrire exactement le même billet. Apple semble aujourd'hui plus intéressée à sécuriser son OS et imposer de nouvelles limitations à ses développeurs, plutôt que de se pencher sur les ratés de sa boutique. Si sur iOS, elle a fait quelques efforts, les éditeurs sont par exemple toujours incapables de répondre aux commentaires de leurs propres clients.
Will Shipley, créateur de
Delicious Library(dont on avait rencontré les ambassadrices à la dernière MacWorld...), se plaignait déjà ouvertement de l'absence de mises à jour payantes sur le Mac App Store.
L'un de ses arguments était à l'époque tout à fait pertinent : chiffre à l'appui, le développeur démontrait qu'il perdait une bonne parties des
revenus de mises à jour. En clair, tous les client de son programme qui voulaient passer à la seconde version, devaient payer le même tarif que les nouveaux clients. Par ailleurs, puisqu'il lui fallait créer une nouvelle application, il était également difficile de pousser ses utilisateurs actuels à migrer, et tout un travail de ré-acquisition se montrait nécessaire.
Trois ans plus tard, le Mac App Store constitue l'un des plus gros ratés de l'histoire logicielle d'Apple : la plupart des grands éditeurs n'y sont pas présent (Adobe, Microsoft, Parallels...) pour des raisons diverses et variées (absences d'abonnements, restrictions de code, 30% de "taxe Apple" etc.). Chez les éditeurs indépendants -ceux qui pourraient le mieux profiter de la boutique- la pilule a toujours du mal à passer. C'est aujourd'hui au tour de Dan Counsell, fondateur de Realmac Software, d'en remettre une couche. Le développeur ne comprend toujours pas qu'Apple n'ait pas entendu les appels de la communauté. Pour lui, l'absence de mise à jour payante conduit à 3 problèmes principaux :
- il y a aujourd'hui des centaines de programmes fantômes sur la boutique, qui ne reçoivent plus de mises à jour (faute d'être rémunéré en conséquence)
- il est impossible, financièrement, de proposer des mises à jour gratuites à vie à ses clients : Counsell reprend d'ailleurs l'exemple de la musique, où l'on paie les artistes toute leur vie, et pas juste pour le premier album
- lorsqu'un développeur sort une version majeure d'un programme, il doit créer une nouvelle app, et par conséquent, il perd toutes ses notes, ses clients, historiques de téléchargements etc.
Malheureusement, il y a de grandes chances que d'ici 3 ans, nous puissions écrire exactement le même billet. Apple semble aujourd'hui plus intéressée à sécuriser son OS et imposer de nouvelles limitations à ses développeurs, plutôt que de se pencher sur les ratés de sa boutique. Si sur iOS, elle a fait quelques efforts, les éditeurs sont par exemple toujours incapables de répondre aux commentaires de leurs propres clients.