L'iMac aurait pu être équipé d'un processeur deux fois plus rapide (ou pas)
Par Didier Pulicani - Publié le
Plutôt que de nous sortir un iMac Retina amputé (que nous sommes en train de tester), Apple n'a pas touché au modèle haut-de-gamme, qui culmine depuis fin 2014 à 4Ghz.
Pourtant, il existe des puces de la génération Haswell bien plus puissantes, la fameuse série
En pratique, les résultats sont là, avec des vitesses d'exécution qui peuvent se montrer deux fois plus rapides qu'avec le Core i7-4790K qui équipe actuellement l'iMac Retina le plus puissant (en option). Ici, avec 3DS Max, c'est assez flagrant, le programme (très optimisé CPU) étant parfaitement à même d'exploiter tout le potentiel de chaque coeur :
Suivant les tâches et l'optimisation OpenCL/CUDA, l'écart n'est pas toujours aussi serré et peut aussi largement dépendre de la carte graphique. Dans les jeux, par exemple, c'est surtout le GPU qui se montre déterminant :
Est-ce qu'Apple aurait vraiment pu envisager d'intégrer des processeurs Haswell-E dans ses iMac ? Pas sûr, lorsqu'on regarde du côté des consommations électriques. Car même si ces puces sont relativement économes au regard de leurs performances, elles nécessitent jusqu'à 260 Watts en utilisation intensive (~210 pour notre 4790K), ce qui pourrait poser des problèmes de refroidissements. L'iMac agite déjà suffisamment souvent ses ventilateurs pour que la moindre tâche un peu longue le transforme en véritable soufflerie :
L'hypothèse d'un iMac réellement plus puissant trouve donc ses limite dans le design mise en place par Apple, qui bride déjà largement les choix en matière de GPU.
Via
Pourtant, il existe des puces de la génération Haswell bien plus puissantes, la fameuse série
Haswell-E. Il s'agit en fait des CPU les plus aboutis, avant de passer carrément aux Xeon (présents dans les Mac Pro). On se rapproche d'ailleurs des caractéristiques de ces puces destinées aux stations de travail et aux serveurs : 6 à 8 coeurs, un énorme cache L3 (15/20Mo) et des jeux d'instructions supplémentaires. Evidemment, l'hyper-threading es de la partie, ce qui permet (accrochez-vous) d'avoir jusqu'à 16 threads simultanés !
En pratique, les résultats sont là, avec des vitesses d'exécution qui peuvent se montrer deux fois plus rapides qu'avec le Core i7-4790K qui équipe actuellement l'iMac Retina le plus puissant (en option). Ici, avec 3DS Max, c'est assez flagrant, le programme (très optimisé CPU) étant parfaitement à même d'exploiter tout le potentiel de chaque coeur :
Suivant les tâches et l'optimisation OpenCL/CUDA, l'écart n'est pas toujours aussi serré et peut aussi largement dépendre de la carte graphique. Dans les jeux, par exemple, c'est surtout le GPU qui se montre déterminant :
Est-ce qu'Apple aurait vraiment pu envisager d'intégrer des processeurs Haswell-E dans ses iMac ? Pas sûr, lorsqu'on regarde du côté des consommations électriques. Car même si ces puces sont relativement économes au regard de leurs performances, elles nécessitent jusqu'à 260 Watts en utilisation intensive (~210 pour notre 4790K), ce qui pourrait poser des problèmes de refroidissements. L'iMac agite déjà suffisamment souvent ses ventilateurs pour que la moindre tâche un peu longue le transforme en véritable soufflerie :
L'hypothèse d'un iMac réellement plus puissant trouve donc ses limite dans le design mise en place par Apple, qui bride déjà largement les choix en matière de GPU.
Via