Deutsche Telekom n'arrive pas à se débarrasser de T-Mobile
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alors que la société allemande cherche depuis un moment à se retirer de T-Mobile pour se concentrer sur ses activités européennes, il semble que ses options s'amenuisent de jour en jour.
La rumeur du mariage entre Sprint et T-Mobile, respectivement numéro 3 et numéro 4 sur le marché des télécoms américain, courait depuis déjà un an. Aujourd'hui, selon une source proche du dossier citée par le Wall Street Journal, il semblerait que les négociations soient au point mort, les responsables des deux entreprises étant tombés d'accord pour admettre que ce rapprochement n'obtiendrait pas la bénédiction des autorités chargées de maintenir une concurrence saine sur le marché.
Alors que Xavier Niel a confirmé avoir déposé une offre de rachat pour T-Mobile la semaine dernière, on aurait pu croire que cette révélation jouerait en sa faveur, mais non, toujours selon les sources du Wall Street Journal, cette proposition n'aurait pas fait long feu car trop basse. Si Deutsche Telekom souhaite se retirer du marché américain, elle n'est pas prête à
Alors coup de pub de Xavier Niel avec une proposition peu réaliste ? Ou stratégie de Deutsche Telekom pour obtenir une offre plus intéressante ? Peut-être y aura-t-il de nouveaux rebondissements dans cette affaire, mais pour le moment, c'est Arnaud Montebourg qui doit être déçu.
La rumeur du mariage entre Sprint et T-Mobile, respectivement numéro 3 et numéro 4 sur le marché des télécoms américain, courait depuis déjà un an. Aujourd'hui, selon une source proche du dossier citée par le Wall Street Journal, il semblerait que les négociations soient au point mort, les responsables des deux entreprises étant tombés d'accord pour admettre que ce rapprochement n'obtiendrait pas la bénédiction des autorités chargées de maintenir une concurrence saine sur le marché.
Alors que Xavier Niel a confirmé avoir déposé une offre de rachat pour T-Mobile la semaine dernière, on aurait pu croire que cette révélation jouerait en sa faveur, mais non, toujours selon les sources du Wall Street Journal, cette proposition n'aurait pas fait long feu car trop basse. Si Deutsche Telekom souhaite se retirer du marché américain, elle n'est pas prête à
bradersa participation et les 15 milliards proposés par Iliad n'auraient donc pas suffit à allécher l'opérateur allemand. Il se murmure d'ailleurs que les discussions seraient montées jusqu'à 30 milliards avec Sprint.
Alors coup de pub de Xavier Niel avec une proposition peu réaliste ? Ou stratégie de Deutsche Telekom pour obtenir une offre plus intéressante ? Peut-être y aura-t-il de nouveaux rebondissements dans cette affaire, mais pour le moment, c'est Arnaud Montebourg qui doit être déçu.